Le Coin des Desperados

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Top 20 des Livres à emmener en Diète de Plantes

Quelles lectures apporter avec soi en diète de plantes maîtresses ? Quels livres vous aideront à travailler efficacement sur vous-mêmes et soutiendront le boulot des plantes sans interférer avec leur énergie et sans risquer de croiser votre diète ? Quels ouvrages renferment des clés de compréhension spirituelle qui vous permettront “d’optimiser” le temps passé dans la jungle afin que vous ressortiez de là plus fort, plus sage, plus rayonnant que jamais ?

Mettons les choses au clair : durant la diète de plantes, il y a un temps plus ou moins long où vous n’avez pas le droit de lire. Pourquoi ? Parce que ça gênerait votre relation aux plantes. En diète, on est si réceptif que certains chamans considèrent que lire un livre revient carrément à le “diéter”, c’est-à-dire incorporer son énergie, son pouvoir, ses enseignements, bons ou mauvais, et que de ce fait s’autoriser la lecture revient à un croisement, une torsion de diète. Car en diète, s’il vous est interdit d’avoir des rapports aux autres (leur parler, les toucher, et même les regarder dans les yeux) pour ne pas mixer votre énergie et celle de la plante que vous diétez avec celle des autres, ce n’est pas pour vous gorger des vibes d’un livre. Il faut faire attention à ce qu’on laisse entrer en soi.

D’autre part, il faut aussi s’astreindre à une certaine “assise” spirituelle, se montrer très attentif à ses pensées et à ses émotions, celles qui sont violentes, apeurées, colériques, et être dans une vigilance constante pour ne pas chavirer du côté obscur de la plante. Un équilibre fragile dont vous êtes responsable jour après jour. Et il est vrai qu’il y a des lectures qui peuvent vous faire plus de mal que de bien, de par les idées qu’elles véhicules ou encore les sentiments qu’elles font naître en vous. D’autres encore peuvent vous déconcentrer, vous distraire, vous éloigner de l’axe qu’il est important de maintenir durant une diète de plantes afin que la graine que vous portez en vous pousse droit.

Ceci étant dit, il y a tout de même un paquet de livres qui peuvent réellement aider, orienter, accompagner, éclairer, inspirer le travail que vous faites en vous-même durant l’isolement dans votre tambo. Et je vous garantis que mes diètes n’auraient pas été les mêmes si je n’avais pas disposé de certaines lectures que je remercie encore aujourd’hui…

La sélection de 20 ouvrages réunis ici pourra vous paraître surprenante. En effet, inutile d’espérer trouver Les quatre accords toltèques ou bien Le pouvoir du moment présent (et encore moins des conneries du style Éveiller le chaman qui est en vous). D’une, vous n’avez pas besoin de moi pour connaître ces livres. Et de deux, très personnellement, ces bouquins n’ont absolument pas changé ma vie (je précise que je n’ai pas lu Éveiller le chaman…, beurk).

De quels livres a-t-on besoin quand on diète une plante ? Aucun. C’est le Grand Livre de la Nature Vivante, comme diraient les alchimistes, qui vous apprendra tout ce que vous voulez savoir, grâce à vos cérémonies d’Ayahuasca et la façon dont vous vous concentrez, dont vous rêvez dans votre tambo.

En revanche, vous avez besoin d’être nourri, inspiré, soutenu, aiguillé dans le travail avec vos rêves, vos croyances, vos dissolutions et sublimations. Vous avez envie de mieux comprendre ce qui se passe en cérémonie d’Ayahuasca, comment les plantes maîtresses opèrent avec vous. Vous ressentez le désir de méditer, de vous essayer à la magie et à la psychomagie, à la pratique du rêve lucide. Vous voulez comprendre la mort, prendre le temps de vous imprégner de poésie. Vous brûlez de savoir comment gérer votre mental et votre ego, mais aussi votre esprit, votre cœur et vos émotions. Vous souhaitez apprendre à vous nettoyer avec les éléments, à parler le langage du Vivant, à relier votre cosmos intérieur à l’univers.

Les ouvrages que j’ai répertoriés ne sont pas les plus complexes qui existent sur les sujets abordés. Mais en diète de plantes, puisque l’intellect n’est pas précisément le bienvenu, il sera davantage question de laisser s’imprégner votre intuition, de laisser l’imagination vous porter, la poésie des mots vous transcender.

Les extraits de cette Liste de Livres Spécial Diète sont assez longs, car il est important que vous puissiez d’ores et déjà ressentir l’énergie qui se dégage de ces ouvrages, afin de voir si elle vous correspond. De plus, comme vous le verrez, les morceaux sélectionnés regorgent d’enseignements en tant que tels, que vous partiez bientôt en diète de plantes ou pas, et, ma foi, j’aime avoir du contenu inspirant et profond sur ce blog, car le temps que vous passez ici à lire est déjà une petite medicina.

Il n’existe pas de meilleurs enseignants que les plantes maîtresses et l’Ayahuasca, je le répète. L’expérience directe doit être pour vous celle qui doit prévaloir sur tout le reste, car elle seule sera en mesure de vous amener à véritablement “comprendre, posséder” un savoir, mais les livres réunis ici vous aideront à vous ouvrir, à rêver, à travailler en conscience. A changer et transmuter. A vous approcher toujours plus de ce que vous êtes parti chercher si loin de chez vous : vous-même.

(évidemment, je vous conseille de prendre un KINDLE avant de partir. Presque tous les livres conseillés ici existent au format e-book)

Ah, et au fait ; vous pouvez tout à fait décider de faire une diète de livres avec cette liste !

Bref, régalez-vous…

Les livres les plus inspirants à embarquer en diète de plantes maîtresses afin de taffer sur soi-même comme jamais

LA VOIE DE L’ALCHIMIE : PASCAL BOUCHET

Résumé éditeur

En ces temps troubles, l’Alchimie, science issue du fond des âges, nous permet de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire de retrouver les aspirations profondes qui définissent notre véritable place dans notre vie et de trouver les moyens de réaliser nos souhaits. Car Pascal Bouchet en est certain : le grand drame de notre civilisation est cette obsession de se fuir soi-même dans des conquêtes chimériques, alors que la nature, dans son infinie sagesse, a déposé tous les trésors du monde en nous-mêmes, et réalisé notre incroyable potentiel divin.

Grâce à l’Alchimie, nous pouvons apprendre à mieux nous connaître, découvrir ce que nous désirons au plus profond de notre cœur, et trouver ainsi notre projet. Nous pouvons aussi changer notre vie en nous libérant de la fatalité du destin et piloter notre existence sur le chemin radieux de l’évolution.

Pascal Bouchet est conférencier, formateur et énergéticien. Il a mis en place des formations afin de rendre accessibles les outils de connaissance de soi et de transformation intérieure.

Extrait

Dans sa phrase, Hermès Trismégiste commence par : « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est (déjà) en haut » avant de dire « tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

Cela implique que si ce qui est en bas (la matière, le monde physique) est la conséquence de ce qui était déjà en haut (le plan subtil, spirituel), alors l’esprit est là avant la matière et celle-ci en est la conséquence, le reflet. La matière est donc comme ce qui est spirituel.

Cela est aisément explicable par la cosmogonie hermétique qui considère toute la création matérielle comme une conséquence de la lumière spirituelle originelle qui s'est condensée.

On comprend alors la phrase de saint Jean dans l'Apocalypse : « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. » La nouvelle terre découlant, et même résultant, du nouveau ciel préalable.

Le langage hermétique est très profond et les termes ne sont pas employés au hasard : comme la matière qui reflète l'esprit, les écrits hermétiques ne sont que la manifestation, ou le reflet, de significations bien plus subtiles et spirituelles.

Ce langage étant le support d'un enseignement du monde sublime de l'esprit, et comme Hermès est le messager des dieux, c'est donc un langage subliminal et non littéral. De la même manière, les hermétistes, considérant le monde physique comme un reflet ou une manifestation du monde spirituel, considèrent ce monde matériel comme support des mystères de l'esprit divin.

Ils considèrent ainsi la Nature comme un livre à multiples dimensions sur les mystères de l'esprit. Chaque création, chaque créature, chaque élément matériel, tangible est une lettre, un mot, un hiéroglyphe secret porteur d’un enseignement du grand livre de la Nature vivante. C'est pourquoi les hermétistes se qualifiaient de Philosophes de la Nature car ils apprennent leurs enseignements du grand livre de la Nature vivante.

L'univers tangible, la Nature tout entière, tel un kaléidoscope, fait office de miroir à multiples facettes de l'esprit divin caché en chaque chose.

Non seulement la Création, l’univers tangible et matériel fait office de miroir du monde spirituel, subtil et invisible (comme notre lumière originelle), mais on peut aussi dire que le monde tangible extérieur qui nous entoure est le reflet de notre monde intérieur. Cela est vrai puisque nous sommes un microcosme fait à l’image de l'univers.

Donc non seulement nous pouvons apprendre à connaître l'univers en nous connaissant nous-mêmes, mais l'inverse est aussi possible. L'univers tangible et visible tout entier qui nous entoure est un reflet de notre monde intérieur, invisible.

Il faut bien avouer qu'il y a un domaine que l’on connaît très peu, un domaine ténébreux, celui de notre monde intérieur. Notre esprit lui-même, notre esprit divin reste un mystère. C'est sûrement la raison de notre incarnation dans ce monde du miroir, la volonté de notre esprit de se connaître. Il n’y a rien, rien d'extérieur que nous ne puissions appréhender d’une manière ou d’une autre, qui n'existe pas déjà intérieurement.

Contrairement à certaines formes de mysticisme ou de spiritualité, l’hermétisme se sert des éléments tangibles de la vie comme un miroir de l’âme et de l'esprit, ou plutôt comme un support pour valider sa progression spirituelle.

Chaque événement agréable ou désagréable de la vie concrète est pour l’hermétiste digne de ce nom, un moyen d’avancer, un défi, une initiation de Mère Nature pour progresser sur sa voie initiatique des transmutations. N'oublions pas que le but de l’alchimiste est de devenir un jour à la ressemblance de Dieu, en devenant « parfait comme le Père céleste est parfait ». Il va donc essayer de devenir maître dans son microcosme (son laboratoire) comme Dieu est maître dans l'univers.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que ce que tu fais en diète, c’est ni plus ni moins que de l’alchimie, et que le plus vite tu en prendras conscience, le mieux tu travailleras.

  • Parce que l’alchimie est l’outil le plus pertinent pour ton évolution, qui te permet d’explorer tes défis et de trouver des solutions créatives pour te transformer. Elle fait de toi l’agent actif de ta métamorphose.

  • Parce que cet ouvrage t’offre un langage symbolique pour comprendre ton monde intérieur, c’est-à-dire tes émotions, tes peurs, tes conflits, tes blocages, tes illusions, et tes aspirations les plus profondes.

  • Parce qu’il va te permettre de transcender tes limites et d’atteindre ton plein potentiel.

  • Parce que l’alchimie t’encourage à voir le monde comme un processus de transformation constante où matière et esprit dialoguent ensemble en permanence.

  • Parce qu’il t’invite à observer la Nature comme un reflet de toi-même, avec une conscience nouvelle.

  • Parce que tes défauts sont simplement des qualités non révélées. Parce que ton ego, ce terrible dragon qui garde l’accès à ton trésor intérieur, le Soi, est en vérité le maître d’armes qui va éveiller en toi l’ardent héros prêt à gagner sa liberté. Et plus important encore, parce que ce que tu fais en diète de plantes maîtresses, c’est opérer la dissolution de tes ombres afin de les sublimer en lumière. Et donc, prendre conscience de tout ça va t’aider à travailler efficacement sur toi-même.

  • Parce que découvrir l’alchimie est probablement l’une des expériences les plus significatives qu’un Homme puisse faire, et je pèse mes mots.

  • Parce que l’alchimie est la voie royale de la connaissance de soi et de la transformation intérieure, que c’est un art qui transcende les limites de la matière pour s’aventurer dans les profondeurs de l’âme, un chemin vers la réalisation du Soi.

  • Parce que cet ouvrage va te permettre de réconcilier les aspects spirituels et matériels de ton existence, trouver ton équilibre entre monde intérieur et monde extérieur et harmoniser les différentes facettes de ton être afin de vivre en cohérence avec les lois universelles.

  • Parce que l’alchimie est un processus de transformation intérieure et extérieure visant à te purifier et te perfectionner. En cherchant à transmuter les aspects négatifs de ta personnalité, en les transformant en quelque chose de plus noble et de plus élevé, l'alchimie t’invite à t'affranchir de tes limitations et à atteindre un état d'illumination.

  • Parce qu’il n’y a pas d’environnement plus favorable que la selva pour apprendre à décoder le Grand Livre de la Nature Vivante et comprendre que tout a un esprit.

  • Parce que le nettoyage que les plantes maîtresses et les cérémonies d’Ayahuasca opèrent en toi est une œuvre alchimique qui dissout la matière première dont tu es fait, la décompose en ses éléments constitutifs, et la purifie des impuretés qui l'encombrent, comme l’Œuvre au Noir.

  • Parce qu’en diète il y a aussi des phases de sublimation et d'illumination de ton essence, la rendant plus noble et plus lumineuse, comme l’Œuvre au Blanc.

  • Parce que de retour de diète, tu vas entrer dans la phase de réalisation de toi-même, comme l’Œuvre au Rouge.

  • Et parce qu’en diétant une plante, tu te mets en quête de la Pierre Philosophale, c’est-à-dire la medicina universelle, une substance capable de guérir toutes les maladies, tant physiques que spirituelles. La Pierre Philosophale représente l'état de santé parfait, l'équilibre entre le corps et l'esprit, et l'harmonie avec l'univers. C’est un symbole puissant de l'accomplissement du Grand Œuvre, signifiant la réalisation de soi, la fusion de l'âme avec le divin, et la libération de l'être de ses limitations et de ses illusions. Une source de sagesse et de lumière infinie.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


LA NATURE DE LA RÉALITÉ PERSONNELLE - LES LIVRE DE SETH : JANE ROBERTS

Résumé éditeur

Dans ces livres, Seth expose les méthodes spécifiques qui permettent de modifier notre vie pour la mettre en conformité avec notre idéal, qu'il s'agisse de notre corps et de notre santé, de l'abondance, ou de nos rapports avec nous-mêmes et avec autrui. Les livres de Seth sont particuliers, car leur auteur n'a pas de réalité physique. En effet, c'est dans un état modifié de conscience que Jane Roberts reçut mot à mot le message métaphysique dicté par « l'essence d'une personnalité non incarnée » se nommant Seth. Ainsi naquirent ces guides essentiels qui, des décennies plus tard, apparaissent comme la source d'où jaillit le mouvement des spiritualités nouvelles.

Jane Roberts, autrice d’une trentaine d’ouvrages (poèmes, nouvelles et essais), a pendant vingt ans reçu le “matériau” de Seth, ouvrant la voie au phénomène moderne du channeling.

Elle a donc canalisé Seth, un sage enseignant. Mais pas un sage de la planète Terre. Un sage de l’univers. Et surtout, des univers… Multidimensionnel, concret, métaphysique et pratique à la fois, Seth peut changer notre histoire spirituelle comme notre vie quotidienne. Du channeling à une nouvelle spiritualité, de la psychologie à la philosophie, de la santé à l’alimentation, de la famille au travail, des végétaux aux animaux, ou encore du sexe à l’amour, Seth nous ouvre grand les portes de la perception — et de sa compréhension —, nous stimule et nous fait un bien rare, dont l’énergie subtile monte crescendo au fil de ses livres initiatiques.

Citations

Je vous dis que votre conscience n’est pas un produit destructible, formé accidentellement à travers l’interaction de composants chimiques. Vous n’êtes pas un avatar de la matière physique et votre conscience n’est pas destinée à s'évanouir en fumée.

Vous faites partie de ce que vous percevez. Quand vous modifiez la focalisation de votre perception, vous changez automatiquement le monde objectivé. Ce n'est pas que vous le percevez différemment alors qu'il reste le même, indépendamment de votre expérience. L'acte de perception en lui-même contribue à former l'évènement perçu, et fait partie de lui.

Les rêves, les espoirs, les aspirations et les peurs de l'Homme interagissent en un mouvement constant qui forme ensuite les évènements de votre monde. Cette interaction inclut non seulement l'Homme, bien sûr, mais la réalité émotionnelle de toutes les consciences terrestres également, du microbe à l'érudit, de la grenouille à l'étoile.

Vous créez le monde que vous connaissez. Vous avez reçu le don peut-être le plus impressionnant qui soit : la faculté de projeter vos pensées hors de vous-mêmes, en une forme physique.

Chacun de nous forme son propre environnement, pour que vous vous rendiez bien compte que vous portez l'entière responsabilité de votre vie. Si vous pensez que ce n'est pas le cas, vous vous limitez vous-mêmes ; votre environnement représente une somme de savoir et d'expérience.

La conscience est la façon dont on perçoit les différentes dimensions de la réalité. La conscience que vous connaissez est extrêmement spécifique. Vos sens vous permettent de percevoir le monde en trois dimensions mais, par leur nature même, ils font obstacle à la perception d'autres dimensions tout aussi valides.

Les pensées et les émotions forment la matière physique selon des processus bien définis et des lois parfaitement valides, même si elles vous sont actuellement inconnues.

La mort fait partie de vous, tout comme la naissance. L'importance de ce qu'elle représente varie en fonction de l'individu - et, d'une certaine façon, la mort est votre dernière chance de faire une déclaration significative dans votre vie, si vous avez le sentiment de ne pas l'avoir fait auparavant. La mort de certaines personnes est un moment de silence. Pour d'autres, elle est comme un point d'exclamation, si bien que, par la suite, on peut dire que la mort de cet individu s'est révélée presque plus importante que sa vie.

La connaissance vient de l’intérieur, elle est inestimable et l’emporte sur la parole. Vous pouvez acquérir ce savoir. Je serais heureux d’être votre guide mais personne ne peut trouver à votre place.

Quand vous croyez en un univers dû au hasard et que vous pensez être un membre d'une espèce engendrée par accident, la vie personnelle semble dénuée de sens, et les évènements peuvent paraître chaotiques.

La vraie connaissance de soi est indispensable à la santé et à la vitalité. Elle suppose d’abord la découverte de ce que vous pensez subconsciemment de vous-même. Si c’est une bonne image, bâtissez sur elle. Si elle est mauvaise, considérez-la comme une opinion passagère et non comme un état absolu.

Dès que vous commencerez à comparer ce que vous êtes avec un concept idéalisé de vous-même, vous vous sentez automatiquement coupable. Tant que vous ne travaillez pas sur vos croyances, les situations et les circonstances les plus anodines peuvent déclencher cette culpabilité.

Vous formez votre propre réalité. Si vous êtes las de m'entendre insister sur ce point, je peux juste répondre que j'espère que ces répétitions vous permettront de comprendre que cette affirmation s'applique aux évènements les plus infimes et les plus importants dont vous faites l'expérience.

Quand vous aimez les autres, vous leur accordez la liberté innée qui leur revient et n'insistez pas bassement pour qu'ils s'occupent constamment de vous. Il n'y a pas de catégories dans l'amour. Il n'existe aucune différence fondamentale entre l'amour d'un enfant pour ses parents, d'un parent pour son enfant, d'une femme pour son mari, d'un frère pour une sœur. L'amour a seulement des expressions et des caractéristiques diverses, mais tout amour est affirmation. Il peut accepter, sans condamner qu'il y ait des déviations par rapport à la vision idéale.

Le libre arbitre vous a été donné. Il y a en vous des feuilles de route ; vous savez ce que vous avez à accomplir en tant qu’individus, en tant que peuple, en tant que race et en tant qu'espèce. Vous pouvez choisir d’ignorer ces feuilles de route.

La grande force et la grande résilience du corps seront beaucoup mieux comprises ; non pas parce que la science médicale fera de spectaculaires découvertes — ce qui sera le cas —, mais parce que l’alliance de l’esprit avec le corps sera plus clairement perçue.

La conscience est, entre autres choses, un exercice spontané de créativité. Dans un contexte à trois dimensions, vous apprenez les moyens grâce auxquels votre existence psychique et émotionnelle est en mesure de créer la diversité des formes physiques.

Les impulsions personnelles sont destinés à fournir l'élan conduisant au développement de nos aptitudes selon un mode qui contribuera également aux intérêts supérieurs aussi bien de l'espèce que de la nature.

La réalité extérieure et l'expérience personnelle donnent naissance à tous les évènements de masse.

Vous êtes intimement relié à tous les événements historiques de votre époque. Dans une certaine mesure, vous avez participé au fait qu'un Homme a marché sur la Lune, que vous avez ou non le moindre lien avec l'évènement physique lui-même.

Vous pouvez facilement constater que les graines produisent les fruits de la Terre, chacune selon son espèce. Aucune graine n'est identique à une autre, pourtant globalement, il est possible de les regrouper par espèces. De la même manière, les idées ou pensées forment des modèles généraux, produisant dans votre monde certains types d'évènements, produisant des matérialisations.

Tout moi particulier pourrait théoriquement étendre sa conscience pour contenir l'univers et tout ce qui s'y trouve.

S'il y a une bonne communication entre le moi, c'est-à-dire le moi intérieur et le moi extérieur, alors l'ego commence à comprendre ce qu'il est, et aussi à réaliser qu'il a de plus grandes capacités que celles qu'il peut réaliser par des réincarnations continues, sur un plan.

Votre réalité est le résultat d'une hallucination, si vous voulez dire par là qu'elle n'est que l'image que vous montrent vos sens. Physiquement, bien sûr, votre existence est perçue par les sens. Dans ce contexte, la vie corporelle est une vie envoûtante, dont l'attention est largement concentrée par la croyance des sens dans la réalité de leurs sensations. Pourtant, cette expérience est l'image que la réalité vous donne maintenant, et donc, en d'autres termes, la vie terrestre est une version de la réalité - non pas la réalité dans sa totalité, mais une partie de celle-ci.

Oubliez les moi craintifs que vous êtes parfois, et rappelez-vous au contraire l’essence magique de votre propre être qui chante en ce moment même dans chacun de vos doigts. Voilà la réalité que vous cherchez. Ressentez-la pleinement.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que le meilleur moment pour observer calmement et modifier tes croyances limitantes et la réalité limitée qui va avec, c’est en diète de plantes maîtresses en Amazonie, et que ce livre est le plus radical pour t’y aider, en comparaison de tout un tas de conneries sur la loi de l’attraction que tu pourrais lire ailleurs.

  • Parce que cet ouvrage est d’une telle richesse que c’est impossible pour moi d’en faire un résumé, ce qui devrait VRAIMENT t’inciter à l’acheter. Et en plus il y a un tome 2, ce qui promet des heures et des heures de lecture, tranquille dans ton tambo, à écouter Seth te parler et te révéler ta véritable nature et tout le potentiel créateur que tu possèdes sans en avoir conscience.

  • Parce que tout ce que tu as pu lire concernant le fait de créer sa réalité à partir de ses croyances, c’est du pipi de chat comparé à ce livre qui, lui, te donnera enfin les clés réelles pour changer tes croyances, avec même des exercices à faire !

  • Parce que la personnalité de Seth est incroyable, que tu sens qu’il s’agit d’une sagesse qui n’a aucune chance d’être humaine, et que donc, lire ce livre revient à entrer en contact avec une entité autre, ce qui devrait t’aider à percevoir également les messages des entités spirituelles végétales qui t’entourent dans la jungle.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


ÉTHIQUE DU SAMOURAÏ MODERNE : PATRICE FRANCESCHI

Résumé éditeur

En 327 propos éclairant le sens et la valeur de la vie, Patrice Franceschi compose un système éthique original dans le prolongement de la pensée stoïcienne grecque couplée à l’esprit samouraï japonais.

Un ouvrage de philosophie pratique qui appelle l’Homme moderne à une nouvelle forme d’accord intérieur avec lui-même pour s'opposer à la guerre de tous contre tous et à la fin des libertés.

Écrivain-aventurier et philosophe politique, Patrice Franceschi partage sa vie entre écriture et engagements.

Citations

Car la mort elle-même n’est pas à craindre, tant qu’elle n’est pas là, pourquoi en avoir peur ? Et quand elle est là, il n’est plus temps d’y penser. Ainsi parlait l'un de nos grands anciens. 
Comme lui, écartez cette crainte inutile. Elle corrompt nos pensées, elle corrode nos actes.
Puisque vous ne pouvez échapper à la mort, changer votre regard sur elle. Cela ne dépend que de vous.

Car si vous ne pouvez rien contre la mort, votre regard peut tout contre elle. Certains Hommes, accablés par les souffrances de l’existence, ne vont-ils pas jusqu'à la considérer comme un refuge ? 
Soyez les maîtres de votre regard, samouraïs des temps à venir...
Dans cette maîtrise du regard se trouve une part importante de ce que l’on doit appeler : liberté.

Allez même jusqu'à bénir l'existence de la mort — celle qui vous attend. Car à quoi vous oblige-t-elle si vous considérez les choses selon notre éthique ? 
À faire de chaque seconde une vie entière. 
Là se trouve votre combat personnel pour devenir vous-mêmes : vivre entièrement et sans délai. 
Ainsi donc, vivez au pas de charge — alors, vers la mort vous irez d'un pas tranquille. 
Mais il vous faut être féconds.

“Féconds, dites-vous, maître Isogushi ?” 
Oui, samouraïs en gestation. Quoi que vous fassiez il vous faut laisser quelque chose derrière vous — le fruit de votre passage sur terre.
À tout le moins, vous devez transmettre ce que vous avez reçu. Ne vous a-t-on pas donné une torche à votre naissance ? Alors, faites-en quelque chose. Avivez le feu de cette torche sans crainte de vous brûler et passez-la à ceux qui naîtront après vous.
C'est ce qu’affirme l'éthique du samouraï moderne.
Sinon, vivez comme des animaux.

Ainsi donc, rien ni personne n'est à craindre, hors de l’effroi de ne rien faire du peu de temps que la vie nous concède avant de nous l'ôter. 
Tout le reste est vanité.

Élèves du dojo d’Ishen, soyez-en donc convaincus : la peur de la mort est le début de l’esclavage. 
C'est pourquoi le refus du risque est un crime contre la vie féconde. Et l'acceptation du risque une preuve d'amour donnée à cette même vie féconde.
Cet amour-là mérite un nom : énergie — l’autre manière de retrouver la vitalité perdue.

De toute façon, souvenez-vous de ceci concernant le risque : ce qu'on appelle un « risque inconsidéré » est un risque qui finit mal. Quand il finit bien, on l'appelle « risque calculé ». Ainsi va le regard incertain et fluctuant de l’Homme habituel.

Savez-vous quel autre nom je donne à la crainte de la mort ? Anesthésie.
Que représente l’anesthésie ? Le premier obstacle à l'éthique du samouraï moderne. 
Qu’empêche l’anesthésie ? L'accès aux routes montant vers les choses supérieures.
Comment s’en défendre ? Par une nouvelle règle du mépris de la mort.

Vous me dites alors : “Maître Isogushi, quelle est cette règle ? Que faire pour mépriser la mort ? N'est-ce pas là chose impossible ?” 
Je vous réponds : “C'est une rude entreprise, disciples du dojo d'Ishen. Mais elle n'est en rien impossible. Souvenez-vous de cette humble photo que je vous ai montrée à tous. En chemise blanche et les mains liées dans le dos, un Résistant français anonyme sourit au peloton allemand qui va l'exécuter. Pour les siècles à venir, cet inconnu nous dit que la mort est acceptable quand elle est le prix à payer pour défendre l'une des choses sacrées que l’on s’est choisies. 
Ce pour quoi vous devez suivre l'éthique du samouraï moderne.”

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que le chamanisme amazonien est une voie du guerrier et que diéter une plante sacrée tout en te farcissant des cérémonies d’Ayahuasca est un truc hardcore qui mérite d’être soutenu par une philosophie guerrière.

  • Parce que ces petites maximes sont très puissantes tout en étant extrêmement concises, et qu’elles incitent à réfléchir par soi-même plutôt que de se laisser porter par des flots de mots.

  • Parce que ce livre aborde des thèmes foutrement importants, tels que la mort, le sacré, les valeurs, la responsabilité, et que si tu taffes pas là-dessus en diétant une plante, alors tu le feras jamais.

  • Parce qu’il a un côté très radical et que ça fait du bien de plus chercher à moyenner avec soi-même mais d’y aller franco. D’oser être cash dans ses propres pensées.

  • Parce qu’il donne vraiment envie de devenir un samouraï moderne, attisant en toi ta volonté, ton courage, ton sens de l’honneur, et que ce sont de très puissantes qualités à commencer à développer en diète afin de rentrer chez toi plus déterminé que jamais à enfin incarner celui que tu as toujours rêvé d’être ; ton idéal.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


QUAND L’IMPOSSIBLE ARRIVE - AVENTURES DANS LES REALITÉS NON ORDINAIRES : STANISLAV GROF

Résumé éditeur

Stanislav Grof nous livre ici son propre parcours en tant que pionnier de l'exploration de la conscience humaine. Il réussit l'exploit de rédiger un ouvrage d'une grande lisibilité, très accessible, captivant, qui vient bouleverser notre compréhension de la réalité, de l'Homme et de l'univers.

D'une grande rigueur professionnelle, même en abordant les sujets les plus délicats, Grof nous conduit par étapes progressives à remettre en question nombre de choses qui nous semblent évidentes.

Le Dr. Grof, psychiatre, est un pionnier dans la recherche des états modifiés de conscience et l'un des fondateurs et des principaux théoriciens de la psychologie transpersonnelle.

Extrait

Quand l’impossible arrive est un recueil d’histoires relatant divers événements de ma vie tant professionnelle que privée qui m’ont contraint à abandonner le point de vue scientifique, sceptique et matérialiste, que j’avais sur la vie pour embrasser les philosophies spirituelles de l’Orient et les enseignements mystiques du monde entier. Ces événements ont également éveillé en moi un grand respect pour la vie spirituelle, les rituels et les traditions thérapeutiques des cultures indigènes que la science occidentale rejette comme étant le fruit de superstitions primitives. Je sais que la seule lecture de ces récits ne peut restituer toute la puissance des expériences de vie très réelles qu’ils décrivent ; toutefois, j’espère qu’ils parviendront globalement à donner aux lecteurs un aperçu du réenchantement de l’univers que ces expériences ont provoqué dans ma propre existence. 

Le premier chapitre de cet ouvrage est constitué d’histoires dont la caractéristique principale est d’impliquer ce que C. G. Jung nommait des synchronicités, c’est-à-dire des coïncidences hautement improbables qui ne peuvent être expliquées par le principe de causalité linéaire, principe qui forme la pierre angulaire de la pensée scientifique occidentale. En montrant que le monde de la matière peut avoir des interactions ludiques avec la psyché humaine, l’existence des synchronicités mine les fondements mêmes du paradigme cartésio-newtonien et de la vision du monde matérialiste moniste. Elle abolit les assertions métaphysiques de base soutenues par la communauté scientifique occidentale, à savoir que la conscience et la matière sont deux entités séparées, que la matière est prédominante et la conscience n’est qu’un épiphénomène, et que les événements survenant dans le monde sont exclusivement régis par des chaînes de cause à effet. 

Les chapitres 2, 3 et 4 présentent des récits qui remettent en question la conception scientifique actuelle de la nature de la mémoire et de ses limites. Les psychiatres et les neurophysiologistes traditionnels partent du principe que le cerveau du nouveau-né n’est pas assez développé pour garder le souvenir des heures de stress et de douleur qu’il a vécues au cours de la naissance biologique. Le travail avec les états de conscience holotropiques démontre clairement que chacun d’entre nous conserve inconsciemment dans sa psyché non seulement la mémoire de sa venue au monde et du traumatisme qui l’accompagne, mais également des souvenirs de sa vie prénatale, des débuts de son existence embryonnaire, de sa conception ainsi que de la vie de ses ancêtres humains et animaux. Il n’est pas plausible que toute notre histoire biologique soit inscrite dans l’ADN et que, dans certaines circonstances, cet enregistrement puisse se traduire par une expérience très nette. Pourtant, les mémoires évoquées ci-dessus – embryonnaire, ancestrale, raciale et phylogénétique – proviennent au moins de situations dans lesquelles il est possible d’imaginer un substrat matériel, pouvant véhiculer des informations. De nombreuses expériences dans les états holotropiques présentent un problème conceptuel encore plus épineux, puisqu’elles suggèrent l’existence d’une mémoire sans le moindre substrat matériel. On trouve, par exemple, dans ce registre des séquences expérientielles décrivant des événements de l’histoire de l’humanité, conservés dans les archives de l’inconscient collectif, tel que le concevait C. G. Jung, des souvenirs de vies passées et une identification expérientielle aux membres d’autres espèces. Toutes ces expériences transcendent clairement les frontières ancestrales, raciales et biologiques en tous genres, et il est impossible d’imaginer un support physique dans lequel elles pourraient être enregistrées. Il semble qu’elles soient conservées dans des domaines qui demeurent pour l’instant inconnus de la science, ou qu’elles soient gravées dans le champ de la conscience même. 

Le chapitre 5 comprend des histoires illustrant des phénomènes habituellement étudiés par les parapsychologues : la télépathie et la clairvoyance, la psychométrie, les expériences dans le monde astral, la communication avec des entités désincarnées et des guides spirituels, les rencontres avec des créatures archétypales, le channeling, les phénomènes de domination de la matière par l’esprit (siddhis) et les expériences de sortie du corps, au cours desquelles la conscience désincarnée perçoit avec précision des lieux proches ou lointains. L’étude impartiale de ces expériences et de ces événements extraordinaires laisse entendre que la science a prématurément ridiculisé tout ce domaine et les chercheurs qui s’y consacrent. Ces observations révèlent l’existence de « phénomènes anormaux » qui, dans le futur, pourraient aboutir à une révision radicale de la vision scientifique du monde et de ses assertions métaphysiques fondamentales. 

Le chapitre 6 est consacré spécifiquement à des récits qui relatent des observations remettant en question les postulats les plus fondamentaux des psychiatres traditionnels quant à la nature des épisodes psychotiques, actuellement considérés comme la manifestation de graves maladies mentales. Ce chapitre comporte également des comptes-rendus de méthodes de traitement non orthodoxes et très controversées, ayant donné des résultats positifs surprenants. À titre d’exemple de ce genre d’« hérésie » psychiatrique, citons l’interprétation d’épisodes d’états non ordinaires de conscience comme étant des crises d’ouverture spirituelle (« émergences spirituelles ») et non des épisodes psychotiques. Autre exemple : aborder les symptômes comme étant l’expression d’une tentative d’autoguérison de la psyché et travailler avec ceux-ci. Les situations les plus radicales et les plus inhabituelles décrites dans ce chapitre comportent l’utilisation de substances psychédéliques pour activer les symptômes psychotiques au lieu de les supprimer, des améliorations spectaculaires obtenues grâce à une méthode ressemblant à de l’exorcisme et des innovations thérapeutiques mettant en jeu des mécanismes psychodynamiques qui n’auraient aucun sens pour les psychiatres classiques.

Le chapitre 7 met l’accent sur l’attitude des scientifiques traditionnels à l’égard des observations qui font voler en éclats les paradigmes, issues de la recherche sur la conscience et de la psychologie transpersonnelle, l’élargissement de l’étude psychologique traditionnelle au domaine de la spiritualité, les liens corps-esprit et les transformations. La première histoire illustre de façon extrême mais caractéristique la résistance à de nouvelles données que l’on observe chez de nombreux membres de la communauté scientifique. Elle met en scène un scientifique brillant, de renommée mondiale, qui défend ses convictions intellectuelles avec une obstination et une détermination qui n’ont d’égales que celles d’un fondamentaliste religieux. Le second récit dépeint ce qui arrive quand des professionnels formés de façon traditionnelle, ayant une orientation matérialiste, ont la possibilité d’expérimenter les états de conscience holotropiques. Le troisième décrit la manière dont ma propre résistance résolue à l’astrologie, une discipline tournée en dérision par les scientifiques « sérieux », dut finalement succomber au flot d’observations convaincantes.

Ce livre est très personnel : il révèle de nombreux détails intimes de ma vie tant privée que professionnelle. La majorité des cliniciens et des chercheurs hésiteraient à révéler tant de données subjectives, de peur qu’elles ne portent atteinte à leur réputation scientifique. Les raisons qui me poussent à partager avec autant d’honnêteté les épreuves et tribulations de ma quête personnelle tiennent à mon désir que ces informations contribuent à apaiser les luttes et les dilemmes auxquels sont confrontés ceux qui sont engagés dans une exploration de soi sérieuse, pour les aider à éviter les erreurs et les pièges qui font partie intégrante de toute aventure dans des territoires encore inexplorés.

J’espère que les lecteurs à l’esprit ouvert considéreront les histoires personnelles que je leur dévoile de mon parcours non conventionnel comme le témoignage de la passion avec laquelle j’ai poursuivi cette quête de connaissance et de sagesse enfouies dans les tréfonds de la psyché humaine. Si ce livre fournit des informations utiles et une aide ne serait-ce qu’à une petite fraction des milliers de gens qui vivent des états de conscience holotropiques et explorent des réalités non ordinaires, le sacrifice de ma vie privée n’aura pas été vain.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que tout a été dit dans cet avant-propos écrit par Stan Grof et que, franchement, si tu n’achètes pas ce livre après ça, rien de ce que je pourrais rédiger ici ne te convaincra de le faire…

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


LE GUIDE DES RÊVES LUCIDES : ATTRAPE-SONGES

Résumé éditeur

Chaque nuit, nous embarquons pour un voyage extraordinaire vers les contrées mystérieuses de notre inconscient. Toujours imprévisibles, riches d’enseignements, d’aventures et de mystères, nos rêves nous emportent dans un voyage onirique plein de magie.

Avec les rêves lucides, il devient possible de prendre les commandes de ce périple. Avoir un rêve lucide, c’est être conscient d'être en train de rêver, tout en restant immergé dans le rêve. Cette prise de conscience permet d'interagir avec le contenu du rêve, de façon totalement consciente. On peut ainsi libérer sa créativité, interpréter son rêve de l'intérieur, réaliser ses désirs les plus profonds, affronter ses peurs ou encore explorer les recoins cachés de son inconscient. La seule véritable limite devient alors celle de votre imagination.

Dans ce guide, vous apprendrez à :

  • Optimiser la qualité de votre sommeil pour des nuits réparatrices.

  • Tenir un journal des rêves pour mieux comprendre et mémoriser vos expériences nocturnes.

  • Appliquer des techniques d'induction pour entrer consciemment dans le monde fascinant des rêves lucides.

  • Stabiliser et approfondir votre lucidité pour prolonger et enrichir vos aventures oniriques.

  • Surmonter les obstacles et éviter les erreurs courantes liées à la pratique des rêves lucides.

  • Explorer votre univers onirique et découvrir les mystères de votre subconscient.

  • Établir une communication active avec votre inconscient pour un dialogue enrichissant et révélateur.

  • Utiliser les rêves lucides pour votre croissance personnelle.


Transformez vos nuits en aventures fascinantes et révélatrices avec notre guide complet sur les rêves lucides – plongez dans un monde de créativité, de croissance personnelle, et de découvertes infinies.

Attrape-songes, rêveuse lucide depuis plus de 20 ans est l'auteure d'un blog de référence sur le rêve lucide. Elle est membre fondateur du forum du même nom qui est le premier forum français sur le rêve lucide. Son travail a popularisé le rêve lucide dans la communauté francophone. 

Extrait

Un rêve lucide c’est avoir conscience de rêver à l’intérieur même du rêve et pouvoir ainsi interagir avec le rêve et son contenu en pleine conscience. Même s’ils se produisent parfois spontanément, il existe de nombreuses techniques permettant d’augmenter leur fréquence qui seront décrites dans des chapitres ultérieurs.

Devenir lucide dans un rêve est le tout premier pas d’une longue aventure d’exploration fascinante. Interagir au sein d’un rêve lucide comporte ses propres règles, pièges et découvertes expliquées dans ce livre. Quels avantages peut-on tirer des rêves lucides ? En voici quelques-uns, mais il n’y a bien sûr aucune autre limite que votre imagination et votre soif de découverte :

  • Interpréter directement le rêve de l’intérieur : par exemple demander à un personnage, à un objet, ou au rêve lui même ce que quelque chose ou quelqu’un représente. Bien sûr, il ne faut pas oublier que les réponses elles-mêmes seront sujettes à interprétation.

  • Libérer sa créativité : sans la barrière du conscient, nous sommes en prise directe avec la part créative de notre esprit. Un artiste pourrait aller visiter une galerie d’art, un écrivain pourrait aller voir une pièce de théâtre…

  • Vivre ses fantaisies : selon la fantaisie, elle sera plus ou moins facile à mettre en place. Voler est assez facile au sein d’un rêve lucide, visiter la planète Mars sera sans doute plus difficile, le rêve n’étant pas toujours pleinement malléable, et ce pour de bonnes raisons. Mais lorsque l’on connait bien le monde de ses rêves et la façon d’agir au sein des rêves lucides, avec un peu de pratique, rien n’est impossible, il n’y a d’autre limite que votre imagination. 

  • Affronter ses peurs : peur de parler en public ? Essayez en rêve lucide, là où le public vous est tout acquis. 

  • Améliorer sa pratique : les sportifs de haut niveau s’entraînent en visualisant mentalement leurs mouvements pour les améliorer. Dans un rêve lucide, ils peuvent pleinement et interactivement, travailler sur leur technique en contact direct avec leur subconscient. À un moindre niveau, il m’est arrivé de m’entraîner au patinage et de faire des courses de voiture, aucun risque d’accident ou de chute ! 

  • Développement personnel : le bouddhisme conseille d’utiliser les rêves lucides pour modifier sa compréhension du monde. Se multiplier soi-même, devenir minuscule ou un géant, changer les lois de la physique, le temps, l’espace… chercher la source intelligente à la base du rêve… En se libérant de nos concepts sur le monde, sa solidité et sa réalité, on entre sur le chemin de l’éveil.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que c’est par le canal du rêve que les esprits des plantes diffusent leurs messages, majoritairement, et que t’attacher à taffer dans le domaine onirique est vraiment ce qui doit compter le plus pour toi en diète.

  • Parce qu’en vertu du fait que durant une diète, tu ne t’agites pas inutilement, manges le strict minimum et réduis tes interactions humaines à presque rien, tout en étant isolé dans ton tambo avec autant de temps que tu veux pour dormir, c’est en pleine jungle que tu vas faire le plus de rêves lucides, et que t’entraîner à les maîtriser potentialisera l’effet de ta diète à un point que tu peux pas imaginer.

  • Parce qu’étendre le champ de ta conscience jusqu’à l’univers du rêve est une autre sorte d’expansion de conscience, et qu’il est très intéressant de ne pas te contenter d’étendre celle-ci uniquement durant les cérémonies d’Ayahuasca.

  • Parce que c’est un bon petit bouquin sans prétention, très simple, avec plein de techniques faciles à appliquer, et que c’est rafraîchissant de lire un truc comme ça en diète.

  • Parce que le simple fait de lire un livre sur les rêves lucides va inciter ton esprit à en produire !

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


L’HOMME À LA DÉCOUVERTE DE SON ÂME : CARL GUSTAV JUNG

Résumé éditeur

Enfin à la portée de tout “honnête Homme” ; de tout être, de tout esprit curieux de lui-même, ce chef-d’œuvre capital, clair, sans jargon, simple et limpide dans sa langue, profond dans ses apports, ses découvertes, ses vérités, devenues aujourd'hui des évidences. A la fois nouveau bien que déjà classique, L'Homme à la découverte de son âme fut trop longtemps introuvable.

Depuis toujours l'Homme se débat, pour le meilleur comme pour le pire, avec ces plans vivants qu'il sent s'agiter et palpiter au tréfonds de lui-même et qu'il a épinglé du nom d'âme.

Rendre accessible ce qui est de l'ordre de l'âme à l'approche expérimentale, tel fut, faits et preuves en main, le miracle paradoxalement réussi par Jung. C'est ce lien expérimental à l'inconscient que le génie de Jung apporta en dot au génie de Freud dans la période de leur compagnonnage.

Les complexes que Jung a mis en évidence, ces mélis-mélos, ignorés mais brûlants, de sensations et de besoins, ces nœuds, inconscients mais contraignants, d'idées, d'émotions et d'imaginations sont à l'origine aussi bien du fameux complexe d’œdipe que des enregistrements neurophysiologiques les plus modernes. Ils révèlent, avec les rêves, attestés dans l'histoire sinon justement compris, la vie profonde, intense, bouleversante souvent, qui se déroule en tout être humain. Mais comme Einstein l'a souligné, il est, de nos jours, plus facile de faire exploser un atome que de se libérer d'un complexe !

L'Homme à la découverte de son âme ouvre de nouvelles portes aux déroulements intérieurs, à l'intériorité et l'élargit de l'expérimental au divin.

Psychiatre de renommée internationale, Carl Gustav Jung fut le président de la première Internationale de psychanalyse et le dauphin désigné de Freud avant de rompre avec son maître sur la question du religieux et du sens à accorder à la mythologie. Il fut l'inventeur et le fondateur de la psychologie analytique.

Citations

Si l’inconscient pouvait être personnifié, il prendrait les traits d’un être humain collectif vivant en marge de la spécification des sexes, de la jeunesse et de la vieillesse, de la naissance et de la mort, fort de l’expérience humaine à peu près immortelle d’un ou de deux millions d’années. Cet être planerait sans conteste au-dessus des vicissitudes des temps. Le présent n’aurait pas plus de signification pour lui qu’une année quelconque du centième millénaire avant Jésus-Christ ; ce serait un rêveur de rêves séculaires, et, grâce à son expérience démesurée, un oracle aux pronostics incomparables. Car il aurait vécu la vie de l’individu, de la famille, des tribus, des peuples un nombre incalculable de fois, et il connaîtrait – tel un sentiment vivant – le rythme du devenir, de l’épanouissement, et de la décadence. Malheureusement, ou plutôt heureusement, il rêve ; du moins à ce qu’il nous paraît, comme si cet inconscient collectif ne détenait pas de conscience propre de ses contenus ; nous n’en sommes toutefois pas plus sûrs que pour les insectes. Cet être collectif ne semble pas davantage être une personne, mais plutôt une sorte de flot infini, un océan d’images et de formes qui émergent à la conscience à l’occasion de rêves ou d’états mentaux anormaux. 

L’archétype est un centre chargé d’énergie. Le dragon, par exemple, constitue une de ces images originelles archétypiques. Si, au cours de mon existence, je ne rencontre pas le dragon qui est en moi, si je mène une existence qui reste dénuée de cette confrontation, je finirai par me sentir mal à mon aise, un peu comme si je me nourrissais constamment d’aliments dépourvus de vitamines ou de sel. Il me faut rencontrer le dragon, car celui-ci, de même que le héros, est un centre chargé d’énergie. Si la  rencontre ne se produit pas, cette carence entraînera avec l’âge une contrariété semblable à celle que fait éprouver l’omission d’un besoin naturel à l’Homme. Cela peut paraître paradoxal, mais ces images originelles – dont il existe une foule – portent chacune leur charge spécifique, dont nous ne sommes pas les bénéficiaires tant que, ne nous y étant pas encore butés, nous ne les avons pas incorporées d’une façon quelconque à la trame de notre vie. La rencontre avec le dragon peut s’effectuer selon différentes  modalités, l’essentiel étant qu’il y ait confrontation. Je ferai peut-être mieux comprendre ma pensée en vous disant : on ne se sent pas tout à fait à son aise tant qu’on ne s’est pas rencontré avec soi-même, tant qu’on ne s’est pas heurté à soi-même ; si l’on n’a pas été en butte à des difficultés intérieures, on demeure à sa propre surface ; lorsqu’un être entre en collision avec lui-même, il en éprouve, après coup, une impression salutaire qui lui procure du bien-être. Il est des archétypes qui sont essentiels, qui peuvent  susciter des modifications fondamentales dans une vie humaine. Un monde mythologique et fabuleux, un monde inférieur, ou un monde supérieur — comme on le voudra — qui est formé de noyaux à potentiel énergétique ; ceux-ci emplissent notre vie, et un être qui en serait dépourvu serait d’une inhumaine indifférence. 

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que lire Jung en diète de plantes signifie accéder au trésor de ton inconscient avec un guide certifié qui sait comment lui parler et va l’inciter à s’exprimer davantage, tout en te livrant les clés pour décoder ses messages. De quoi taffer main dans la main avec cette zone inconnue de toi-même et créer un pont entre Conscient et Inconscient qui, une fois mis en place, t’aidera tout le reste de ta vie.

  • Parce que c’est l’un des rares bouquins de Jung qui soit vraiment accessible, car il est basé sur différents travaux articulés ensemble pour suivre le cheminement logique de l’élaboration de sa pensée, et ne contient donc pas ce discours en arborescence qui rend fou la majorité d’entre nous et nous empêche de pénétrer la profondeur de ses propos. Aussi, il aborde ici la question des complexes, des rêves, de la projection, des archétypes…

  • Parce que ce livre contient une méthode géniale pour l’interprétation des rêves et que c’est un atout indispensable en diète de plantes où, comme je l’ai dit, tu dois porter une très, très grande attention à ton monde onirique afin d’y découvrir les messages que les plantes y glissent pendant la nuit…

  • Parce qu’on y découvre la théorie des 4 types psychologiques et que c’est une aide miraculeuse pour comprendre ses schémas de comportement ainsi que ceux des autres, ce qui réconcilie drastiquement avec l’espèce humaine dans toute sa complexité et nous incite au pardon. Et pour la peine, je te pose ici la page Wikipédia qui résume la Typologie Jungienne afin que tu aies accès direct à cette merveille.

  • Parce que partir à la découverte de ton âme, c’est précisément ça le but de ta diète de plantes, et que le titre de ce bouquin ne fait pas de publicité mensongère. Vraiment.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


LA DANSE DE LA RÉALITÉ : ALEXANDRO JODOROWSKY

Résumé éditeur

“M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie”.

Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie. Né au Chili en 1929, c'est en effet un homme et un artiste aux mille facettes. Chantre de l'expansion de conscience, poète, romancier, comédien, fondateur du “théâtre panique” avec Arrabal, réalisateur notamment de films cultes tels que El Topo et La Montagne sacrée, scénariste de célèbres bandes dessinées comme L'Incal, Jodorowsky a aussi élaboré deux techniques thérapeutiques : la psychomagie, qui renvoie les faits quotidiens à des modèles mythiques, et la psychogénéalogie, qui agit sur les héritages psychologiques familiaux.

Il brosse ici la fresque d'une existence qui exalte, au-delà de toute mesure, les potentialités de l'être dans le but de repousser les limites de l'imaginaire et de la raison, et d'éveiller le capital de transformation et de vie qui se trouve en chacun de nous.

Citations

Je proposai à mes patients de traiter la réalité comme un rêve, au commencement personnel et non lucide, pour analyser les événements comme s’ils étaient des symboles de l’inconscient. Par exemple, au lieu de nous lamenter parce que des voleurs ont dévalisé notre maison ou parce que notre amant nous a abandonné, demandons-nous : « Pourquoi ai-je rêvé qu’on me vole, qu’on m’abandonne ? Qu’est-ce que je veux me dire par là ? » Tout au long de mes entretiens je me suis rendu compte que les événements tendent à s’ordonner, « par hasard », en séries qui dans le rêve correspondent à la métamorphose d’un message unique. Il est courant que des personnes qui souffrent d’une rupture dans leur couple perdent de l’argent ou soient dévalisées. 

Dans ce type d’enchaînements, la réalité se présente à nous comme un rêve peuplé d’ombres angoissantes, dans lequel nous sommes des victimes, des êtres passifs à qui tout arrive. Si par un effort de conscience nous cessons de nous identifier au moi individuel, si nous sommes capables de « lâcher prise » et d’être le témoin impassible de ce qui semble nous arriver par accident, plus encore, si nous cessons de souffrir de ce qui nous arrive et commençons à souffrir de souffrir de ce qui nous arrive, nous pouvons passer à l’étape qui correspond au rêve lucide et introduire dans la réalité des événements inattendus qui la fassent évoluer. Le passé n’est pas inamovible, il est possible de le changer, de l’enrichir, de le dépouiller de l’angoisse, de lui donner de la joie. Il est évident que la mémoire a la même qualité que les rêves. Le souvenir est constitué d’images aussi immatérielles que celles des rêves. Chaque fois que nous nous souvenons, nous recréons, nous donnons une autre interprétation aux événements mémorisés. Les faits peuvent être analysés à partir de nombreux points de vue. Ce qu’ils signifient à un niveau de conscience infantile change quand nous passons à un niveau de conscience adulte. Dans la mémoire, comme dans les rêves, nous pouvons amalgamer des images différentes. 

Mais le seul fait de se souvenir d’un rêve revient déjà à l’organiser rationnellement. Nous ne voyons pas le rêve dans sa totalité, nous voyons les parties que nous avons choisies selon notre niveau de conscience. Nous le réduisons afin qu’il entre dans les limites du moi individuel. Nous faisons de même avec la réalité : en revoyant les dernières vingt-quatre heures, nous n’avons pas accès à tous les événements du jour, mais à ceux que nous avons captés et retenus, il s’agit d’une interprétation limitée : nous transformons la réalité en ce que nous pensons d’elle. Cette interprétation sélective constitue une base en grande partie artificielle, sur laquelle nous  fondons ensuite nos jugements et nos appréciations. Pour être plus conscients, nous pouvons commencer par faire la distinction entre notre perception subjective de la journée et ce qui constitue sa réalité objective. Lorsque nous avons cessé de les confondre, nous sommes capables d’assister en tant que spectateurs au déroulement de la journée sans nous laisser influencer par des jugements, des appréciations et des émotions enfantines. De ce point de vue, on peut interpréter la vie comme on interprète un rêve… 

Si dans le monde onirique nous nous rendons compte que nous rêvons, dans le monde diurne, prisonniers du concept limité que nous avons de nous-mêmes, nous devons jeter par-dessus bord les idées et les sentiments préconçus pour, l’esprit nu, nous immerger dans l’Essence. Une fois cette lucidité obtenue, nous aurons la liberté d’agir sur la réalité, en sachant que si nous nous contentons de satisfaire nos désirs égoïstes nous serons emportés par le tourbillon des émotions, nous perdrons notre égalité d’humeur, notre sang-froid, et donc la possibilité d’être nous-mêmes agissant au niveau de conscience qui nous correspond. Dans le rêve lucide on apprend que tout ce qu’on désire avec une véritable intensité, c’est-à-dire avec foi, se réalise après une patiente attente. Sachant cela, nous devons cesser de vivre comme des enfants qui ne cessent de demander pour vivre comme des adultes, en investissant notre capital vital.

Deux moines prient continuellement, l’un est préoccupé, l’autre sourit. Le premier lui demande : « Comment est-il possible que je vive angoissé et toi heureux, alors que tous deux prions le même nombre d’heures ? » L’autre lui répond : « C’est que toi, tu pries toujours pour demander, moi, au contraire, je ne prie que pour rendre grâces. » 

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que pratiquer la psychomagie en diète dans la jungle est l’espace-temps le plus favorable pour transformer profondément ta réalité.

  • Parce que la vie de Jodorowsky est une ode brutale à la liberté d’être, de penser, de VIVRE, et que c’est exactement de ce type d’essence que tu as besoin pour régénérer ta vie quand tu diètes dans la selva.

  • Parce que le regard que porte l’auteur sur le monde est unique, aussi pur et original que celui d’un enfant, et que ça renouvelle ton esprit de t’ouvrir à une vision supra-originale de l’existence.

  • Parce que Jodo en a chié à mort dans son enfance et que ça t’aide à relativiser tes problèmes.

  • Parce que les enseignements contenus dans ce livre sont foutrement trop nombreux pour être énumérés…

  • Parce que les explorations spirituelles de l’auteur ne connaissent aucune limite et que c’est carrément ébouriffant !

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


PENSÉES PERCUTANTES : BRUCE LEE

Résumé éditeur

Bruce Lee est bien connu pour les films de kung-fu dont il fut la vedette et qui soulevèrent à l'époque l'enthousiasme et l'admiration des jeunes générations et des interrogations amusées de ceux qui avaient plus d'expérience et de maturité dans le domaine des arts martiaux. Cet homme hors du commun a depuis gagné ses lettres de noblesse et sa valeur n'est désormais plus contestée, de solides ouvrages de référence venant à l'appui.

Cet ouvrage philosophique, comprenant plus de 800 aphorismes et couvrant plus de 70 sujets dont l'éventail s'étend de la spiritualité et de la libération intérieure jusqu'à la réalisation cinématographique en passant par la famille, assure de magistrale façon la transmission directe des convictions selon lesquelles Bruce Lee vécut. Ce recueil de “pensées percutantes”, d’un haut niveau spirituel, révèle davantage encore le génie de cet homme extraordinaire.

Bruce Lee est une figure majeure des arts martiaux. Si Bruce Lee est un mythe hollywoodien, s'il a désormais son étoile sur le pavé des stars et son jour de commémoration, tout cela ne doit pas faire oublier la source vivante qu'il était : l'homme hors du commun, l'incomparable expert, le chercheur profond.

Citations

Confondre vie et stagnation est une erreur. La vie est un mouvement constant, arythmique mais aussi opérant de constants changements. Les choses se nourrissent de mouvement et puisent de la force au fur et à mesure.

C’est la vie elle-même qui s’avère être votre professeur, aussi vous vous trouvez dans un processus constant d’apprentissage.

Mon ami, pensez réellement au passé en des termes où la mémoire événementielle n’a retenu que ceux qui étaient plaisants, gratifiants et rassurants. Le présent ? Eh bien, pensez en termes de défis et d’opportunités, avec à la clef la gratification qui vous attend en remerciements de vos talents et de votre énergie. Quant au futur, il se situe dans l’espace-temps précisément là où chacune de vos méritoires ambitions devient réalisable.

La concentration est la RACINE du plus haut potentiel humain.

RIEN N’EXISTE EN DEHORS D’ICI ET MAINTENANT.

Vous savez comment j’aime me voir ? Comme un être humain.

Ceux qui sont inconscients d’avancer dans les ténèbres ne chercheront jamais la lumière. 

Si vous pensez qu’une chose est impossible à réaliser, elle le deviendra. Le pessimisme émousse les outils dont vous avez besoin pour réussir.

C’est seulement celui qui agit qui apprend.

Connaître ne suffit pas. Il faut savoir appliquer. La volonté ne suffit pas. Il faut savoir agir. 

Si vous voulez goûter mon eau, vous devez d’abord vider votre tasse. Débarrassez-vous, mon ami, de toutes vos idées préconçues et restez neutre. Savez-vous pourquoi cette tasse est si utile ? Parce qu’elle est vide.

Je dois prendre congé de vous maintenant, amis. Il vous reste un long chemin à accomplir et il vous faut voyager léger. Dès à présent, débarrassez-vous du fardeau de ces conclusions toutes faites qui appartiennent au passé. Montrez-vous « ouverts » aux choses du monde et aux personnes. Souvenez-vous, amis, que l’utilité de la tasse se révèle dans la vacuité.

Les méthodes classiques et la tradition contribuent à l’esclavage de l’esprit : vous n’êtes plus un individu, vous devenez un produit. Votre esprit est aux mains du passé. 

L’art est une expression de la vie qui transcende à la fois le temps et l’espace.

La sagesse n’est pas la capacité à extirper le bien du mal mais à apprendre à « surfer » sur eux comme un bouchon le ferait s’il se trouvait confronté aux rouleaux d’une mer déchaînée.

L'effet miroir est vécu par la personne qui désire toujours connaître comment il est perçu par les autres. Au lieu de se montrer critique, il émet des critiques, et se sent exposé à la critique comme sur une scène de théâtre.

Les vrais amis sont semblables au diamant, précieux et rare. Les faux amis sont semblables aux feuilles d'automne, on les trouve partout.

Je n'aspire ni à posséder ni à être possédé. Je n'aspire plus non plus à atteindre le Paradis. Et plus important encore à mes yeux, je ne crains plus l'Enfer.

Un esprit intelligent est celui qui apprend constamment, sans jamais conclure définitivement : les styles et les systèmes sont aboutis, par conséquent ils (devraient) cesser d'être intelligents.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que Bruce Lee, c’est BRUCE LEE !!!

  • Parce que les pensées de Bruce Lee sont des frappes chirurgicales qui vont imprégner ton âme sans saturer ton intellect.

  • Parce que les idées philosophiques de ce livre sont profondément originales et souvent à contre-courant de la pensée dominante, et que ça fait du bien d’autoriser son esprit à s’ébattre vers de nouvelles pistes de réflexion en pleine liberté.

  • Parce que ces pensées sont courtes et que ce genre de lecture au format minimaliste permet à ton intuition de prendre le pas sur ta raison, en laissant libre court à l’interprétation et l’imagination.

  • Parce que Bruce Lee a atteint quelque chose de rare dans la vie humaine ; il est parvenu à accomplir son plein potentiel. N’est-ce donc pas une bonne idée de chercher à connaître la philosophie secrète qui l’a conduit jusqu’au sommet de lui-même, afin de toi aussi atteindre le tien ?

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


LE VOYAGE À IXTLAN : CARLOS CASTANEDA

Résumé éditeur

“En toi rien n'a vraiment changé”. Ainsi se terminait le précédent livre de Carlos Castaneda, Voir (Les enseignements d'un sorcier yaqui). C'est le même sorcier indien, don Juan Matus, qui constitue la figure centrale du Voyage à Ixtlan.

Deux conceptions du monde s'affrontent ici. Elles ont pour enjeu la conscience de l'auteur qui se voit soumis à un déconditionnement intensif, auquel il se prête avec curiosité, tout en s'efforçant de comprendre ce qui lui arrive. Ainsi s'opère une initiation déroutante à la faveur de laquelle l'Occidental pénètre toujours plus profondément dans le monde mental de son guide. Initiation qui ne va pas sans rébellion, scepticisme, et repentirs, sans parler des terribles angoisses qu'elle impose au néophyte. Initiation qui se poursuivra pendant dix ans et prendra fin sur une illumination qui forme la dernière partie du livre.

Anthropologue, écrivain, Carlos Castaneda a créé une œuvre extraordinaire tirée des enseignements de don Juan Matus, un sorcier indien yaqui. Ses livres sont principalement des récits de sa troublante initiation.

Extrait

— Mon benefactor disait qu'un Homme qui s'engage sur les chemins de la sorcellerie se rend compte peu à peu qu'il a pour toujours délaissé la vie ordinaire, que la connaissance est en effet une chose effrayante, que les moyens du monde ordinaire ne constituent plus pour lui des garde-fous, et qu'il doit adopter un mode de vie nouveau s'il veut survivre. Arrivé à ce point, la première chose qu'il doit faire est de vouloir devenir un guerrier. C'est un pas qu'il doit faire à tout prix, une décision de la plus haute importance. La nature effrayante de la connaissance ne laisse pas d'autre choix que celui de devenir guerrier. Lorsque la connaissance devient une affaire effrayante, l'Homme se rend aussi compte que la mort est assise à côté de lui, sur sa natte, qu'elle devient sa compagne irremplaçable. Toute bribe de connaissance qui devient pouvoir a la mort comme force centrale. La mort donne la touche finale, et tout ce qui est touché par la mort devient pouvoir. L'Homme qui s'avance sur le chemin de la sorcellerie doit à tout moment faire face à une imminente annihilation et inévitablement il acquiert une conscience aiguë de sa mort. Sans la conscience de la mort, il ne serait qu'un Homme ordinaire impliqué dans des actes ordinaires. Il n'aurait pas la puissance et la concentration indispensables pour transformer son temps ordinaire sur terre en pouvoir magique. Ainsi, pour être un guerrier, un Homme doit avoir, en tout premier lieu et de manière vraiment authentique, une conscience aiguë de sa propre mort. Mais se soucier en permanence de la mort contraindrait normalement tout Homme à se concentrer sur soi, et cela serait débilitant. Donc la seconde chose dont on a besoin pour être un guerrier est le détachement. L'idée de la mort imminente, au lieu de tourner à l’obsession, devient indifférence.

Don Juan cessa de parler, puis me regarda. Il paraissait attendre un commentaire de ma part.

— Est-ce que tu comprends ? demanda-t-il.

Je comprenais ce qu'il m'avait dit, mais je ne voyais pas comment on pouvait arriver à un sens de détachement vis-à-vis de la mort. Je lui dis que du point de vue de mon propre apprentissage j'avais déjà connu le moment où la connaissance devient une affaire effrayante. Je pouvais également affirmer que les données ordinaires de ma vie quotidienne ne m'étaient plus d'aucun secours, et je désirais, et beaucoup mieux que désirer, j'avais besoin de vivre comme un guerrier.

— Maintenant tu dois te détacher, dit-il.

— De quoi ?

— Détache-toi de tout.

— C'est impossible. Je ne veux pas devenir un ermite.

— Être un ermite c'est aussi une indulgence envers soi et jamais je n'ai voulu dire cela. Un ermite n'est pas détaché, car il s'abandonne volontairement pour devenir ermite. Seule l'idée de la mort détache suffisamment l’Homme au point de le rendre incapable de s'abandonner à quoi que ce soit. Seule l'idée de la mort détache suffisamment l'Homme au point qu'il ne peut pas considérer qu'il se prive de quelque chose. Un Homme de cette sorte ne désire, malgré tout, absolument rien, car il a acquis un appétit silencieux pour la vie et toutes les choses de la vie. Il sait que sa mort le traque, qu'elle ne lui laissera pas le temps de se cramponner à quoi que ce soit ; donc, sans en ressentir un désir obsédant, il essaie la totalité de toute chose. Un Homme détaché, un Homme qui sait qu'il n'a pas la possibilité d'éviter sa mort, n'a qu'une seule chose sur laquelle il puisse s'appuyer : le pouvoir de ses décisions. Il doit être, pour ainsi dire, le maître de ses choix. Il doit clairement comprendre que son choix dépend de lui seul et qu'une fois fait il n'y a plus de temps pour des regrets ou des lamentations. Ses décisions sont irrévocables simplement parce que la mort ne lui laisse pas le temps de se cramponner à quoi que ce soit. Et alors, conscient de sa mort, grâce à son détachement, et avec le pouvoir de ses décisions, un guerrier fixe sa vie stratégiquement. La connaissance de sa mort le guide, le rend détaché et silencieusement robuste. Le pouvoir de ses décisions le rend capable de choisir sans regrets, et du point de vue stratégique son choix est toujours le meilleur. Ainsi il accomplit tout ce qu'il doit faire avec plaisir et avec une compétence sûre. Quand un Homme se conduit de cette façon on peut réellement dire que c'est un guerrier, et qu'il a acquis la patience !

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que quand on diète une plante, on se sent soi-même comme Carlos Castaneda et que c’est le moment d’en profiter à fond pour VIVRE LE VOYAGE DU HÉROS ET COMMENCER A ÉCRIRE SA PROPRE LÉGENDE !

  • Parce que s’il n’y a qu’un seul livre de Castaneda à lire, c’est celui-là, car il fait le point sur l’ensemble des leçons de Don Juan à travers différents chapitres qui ont chacun leur thème, tels que “Effacer sa propre histoire”, “Perdre sa propre importance”, “Assumer une totale responsabilité”, “Briser les routines de la vie”, “Se rendre accessible au pouvoir”, et que c’est un véritable manuel du guerrier !

  • Parce que tenter de vivre comme un guerrier est précisément ce que tu fais lorsque tu diètes une plante tout seul dans la jungle, et que tu as besoin de carburant pour garder courage et alimenter tes forces quand ce que tu expérimentes est difficile.

  • Parce que d’un point de vue purement littéraire, l’initiation de Castaneda est une sacrée épopée pleine de rebondissements et que c’est cool de lire des histoires d’aventure dans la selva.

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AYAHUASCA - CÉRÉMONIES, VISIONS, SOINS : LE CHEMIN DES PLANTES SACRÉES : JAN KOUNEN ET FRANÇOIS DEMANGE

Résumé éditeur

De nombreuses personnes souhaitent faire l'expérience de l'Ayahuasca ou d'autres plantes sacrées dans une démarche thérapeutique ou d'exploration de la conscience. Quelles sont les sources de ces pratiques et leur signification dans le contexte chamanique originel ? Comment intégrer ces expériences dans notre vision occidentale sans dévoyer leurs fondements spirituels ? Quelles sont les mises en garde pour éviter toute pratique dangereuse ?

À ces questions et à bien d'autres, Jan Kounen et François Demange répondent dans un dialogue d'exploration fascinant qui déborde largement le cadre d'un simple guide pratique. On y découvre notamment :

- Une présentation détaillée du breuvage ayahuasca, de son contexte cérémoniel, de ses effets et des précautions indispensables à prendre avant toute expérience ;

- Une description des diètes, des visions, des chants et autres outils (souffles, parfums...) pour un voyage au cœur même des sensations et des émotions des rituels sacrés ;

- Une exploration du potentiel thérapeutique de l'Ayahuasca en passe d'être reconnu par la médecine ;

- Un tour d'horizon des autres plantes sacrées et de leur utilisation : Champignons à psilocybine, Cactus San Pedro, Peyotl, Iboga, Tabac, Toé...

Jan Kounen est cinéaste et auteur. Il a notamment réalisé Dobermann, Blueberry ou 99 francs et travaille avec l'Ayahuasca et les Shipibo depuis 1999.

François Demange, aka Metsa, chamane praticien et guérisseur dans le cadre des rituels de soins et prises et plantes “maîtresses” d'Amazonie, guide à la découverte du monde spirituel amérindiens et enseigne son langage sacré. Il est l'auteur de Metsa, de l'ombre à la lumière, chez Mama éditions.

Citations

Que veut dire ici souffler ? Dans le jargon de cette médecine traditionnelle, le souffle est un outil très important des techniques de soin et de transmission, de communication et de connexion, car il existe une relation très forte entre le mental et l’ivresse. Lorsqu’on est dans un état non ordinaire de conscience induit par une plante psychotrope, on se retrouve dans cette espèce de monde visionnaire, dans cette ivresse, et, avec l’entraînement, un praticien s’habitue à centrer son corps, à « prendre l’ivresse » et à rester  calme, assis et concentré, à être dans cette effervescence d’images tout en centrant son mental afin d’aller pousser en quelque sorte vers l’analyse. C’est presque comme une conversation mentale entre le visuel et la pensée. On prend conscience que l’on peut orienter le champ visuel dans lequel on se trouve, bien qu’il soit induit par une plante que l’on a ingérée. Pour augmenter ce champ visuel, pour le modifier avec une intention, le souffle est un outil qui est utilisé parfois comme un sifflotement sans mélodie. En utilisant le souffle, à différentes cadences et différents rythmes, selon ce que j’en ai compris, c’est une façon pour le guérisseur de placer/communiquer son intention, comme s’il demandait dans son esprit : Je demande à cette substance, à ce liquide, de nous ouvrir les effets vers le bien-être, la lumière, la connexion, l’expansion, la résolution, le soin. C’est une espèce de contrat, psychique, spirituel, intentionnel, avec le breuvage. Mais aussi une sorte de révérence honorant la force de la substance, sachant que la directionnalité des effets peut aller vers la lumière ou l’obscurité. 

Le guérisseur souffle donc dans la bouteille avant de la servir, mais il a acquis au préalable ce langage énergétique à travers ses diètes d’ascèse, son apprentissage et ses années de pratique. Il a « incorporé » ; il est une sorte de représentation corporelle vivante de cette connexion énergétique. Il a donc la capacité acquise de transmettre, de passer, de communiquer, d’invoquer, d’activer, d’appeler le champ énergétique des plantes et la connexion à l’ivresse qui va s’activer une fois que le breuvage sera assimilé par la  personne. Le souffle est, encore une fois, une façon de communiquer/placer cette intention.

À propos du tabac et du parfum, ce sont des vecteurs importants, et on peut le comprendre si l’on regarde de quel type d’éléments il s’agit. Ce ne sont pas des choses qui appartiennent au monde matériel, stricto sensu, puisque c’est aérien, ça flotte dans l’air, ça change de forme… Mais cela fait aussi partie du monde matériel puisqu’on reçoit les odeurs. Il y a donc cette notion de substances qui sont entre deux mondes et qui, de ce point de vue, sont aussi des outils pour activer les choses, comme tu l’as dit, en faisant une soplada sur sa pipe ou dans la bouteille.

Ensuite, les choses deviennent plus complexes car, en ayant accès à l’information, le praticien chante en fonction de ce qu’il voit, en « intentionnant » ce qu’il voit, pour le transformer. Il y a une relation directe entre ce qui est vu et ce qui est dit, et la vision « bouge ». C’est un état de superperception qui induit une capacité de supertransformation. Le praticien chante pour influencer ce qu’il voit de façon à rétablir une harmonie de la qualité énergétique de ce qui est perçu, pour nettoyer, pour éliminer des présences perçues  comme négatives. Un état optimal va se présenter sous la forme de lignes de couleurs intenses, vibrantes, connectées au champ extérieur, à l’espace autour du patient et au-delà, incluant la nature, la planète, le cosmos…

S’il y a maladie, addiction, émotions douloureuses…, les lignes sont parfois brisées, des entités se manifestent, par exemple une espèce de forme agressive qui vient s’opposer à ce qu’amène le chant. Le chant implore, invoque une connexion, une harmonisation à travers la force des plantes et la force des diètes du guérisseur : « Je chante maintenant et j’appelle l’énergie de la médecine des plantes, de cette plante en particulier, qui vient avec son énergie et je la place avec amour et bienveillance dans le corps de cet Homme, en ouvrant son corps, en la mettant dans son sang, dans ses veines et dans son cœur, afin que son cœur s’embellisse et se connecte à l’harmonie et à l’énergie du ciel dans la beauté, l’amour, l’élévation et la liberté. Je le fais avec amour, par mon chant, c’est ce que je fais… » 

Par le chant, on fait entrer des éléments influenceurs dans le champ énergétique du patient, et cette insertion crée une sorte de pression dynamique qui fait sortir, surgir, ce qui se trouve là. Le praticien peut alors travailler sur ce qui se manifeste et le chant évolue donc en fonction de ce qui apparaît. Je parle ici du processus de soin : le praticien voit, il chante, une réaction se produit, il écoute et voit tout en étant relié au monde spirituel et il absorbe en lui le « négatif » qui sort du patient. Il doit donc le « prendre sur lui », tout en ayant une conscience de l’ensemble de la cérémonie avec les autres participants. Le but est donc de rétablir une harmonie quand cela fait défaut. Le praticien peut aussi percevoir un champ énergétique qui est déjà harmonieux et sain, et il va alors travailler pour l’embellir encore plus, ajouter des connexions… Le soin consiste aussi en de la transmission, de la connexion, des ouvertures ou fermetures de diètes, des protections énergétiques…, beaucoup de choses différentes.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce qu’il va t’aider à comprendre ce que t’expérimentes d’un point de vue à la fois occidental et indigène, et que ça va renforcer le pouvoir et l’énergie de ta diète.

  • Parce qu’il recèle des informations rares et précieuses sur le monde de la medicina amazonienne et que tu vas découvrir des aspects cachés de l’Ayahuasca et des plantes qui vont te passionner.

  • Parce que j’adore Jan Kounen, comme le prouve Mon Top 15 des Livres sur le Chamanisme où deux de ses livres sont déjà conseillés, et que je suis forcée d’en partager un de lui dans cette liste spécial diète.

  • Parce que si Kounen a réalisé Ayahuasca Kosmik Journey, c’est qu’il maîtrise grave le sujet de l’Ayahuasca et de la medicina, et que son point de vue sur le monde des plantes ne peut qu’enrichir ce que tu vis dans la jungle.

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UN LOUP EN LIBERTÉ : FRÉDÉRIC CALENDINI

Résumé éditeur

Une personne peut-elle totalement guérir de ses blessures passées ? Peut-elle surmonter ses peurs et réinventer sa vie ? Peut-elle découvrir l’Amour véritable, vis-à-vis d’elle-même et des autres ? En d’autres termes, peut-elle simplement aspirer à un bonheur simple et authentique, et à un véritable sentiment de liberté ?

Frédéric est un garçon ordinaire. Une adolescence assez difficile, des relations souvent douloureuses, un emploi d’informaticien stressant dans une grande entreprise parisienne, le sentiment de ne pas vraiment s’intégrer à la société… La vie n’est-elle donc qu’une suite de situations mêlant malaise et frustration ? Ou existe-t-il une solution pour guérir de ce mal-être ?

C’est à ces questions fondamentales que l’auteur tente de répondre, en racontant ici son propre parcours : un témoignage sincère d’une quête personnelle, parsemée d’interrogations et de doutes, mais aussi de moments extraordinaires et de réalisations profondes. Il relate notamment comment, grâce à des expériences chamaniques inattendues au Pérou et en Amazonie, il a pu parvenir à cette paix intérieure tant convoitée. Dans ce récit passionnant, il raconte son travail avec les plantes Ayahuasca et San Pedro, grâce auxquelles il a trouvé l’inspiration nécessaire à cette transformation radicale.

Plus qu’un simple ouvrage sur le chamanisme, ce livre présente une approche positive de la vie, pragmatique et concrète. Loin d’un folklore artificiel, il décrit une philosophie applicable à notre société occidentale, pour nous aider à vivre plus en harmonie et revenir à l’essentiel.

Frédéric Calendini est chamane et auteur. En 2009, après une crise personnelle qui l’a mené à une profonde remise en question, il est allé à la rencontre des guérisseurs d’Amazonie. Depuis, il n’a cessé d’étudier et de travailler avec ces traditions millénaires.

Extrait

Voilà aujourd’hui ma conception de cette dualité qui existe en chacun de nous. D’un côté nous avons un mental littéralement mort de peur, aux moyens limités mais n’hésitant pas à user des manœuvres les plus tordues et des comportements les plus despotiques pour garder le pouvoir. Et de l’autre, un aspect de nous-mêmes beaucoup plus sage, élevé, qui prône l’amour et la paix et qui a la capacité intuitive de résoudre de nombreux problèmes d’une manière simple et élégante – appelons-le le « Moi Supérieur ».

Dans la vie de tous les jours, notre mental est naturellement à l’œuvre. Il maintient sa position dominatrice d’une main de fer, et utilise tout un tas de stratagèmes impliquant le doute, la peur, la colère, la dévalorisation, qui sont autant de principes affaiblissants. Il est d’autant plus amené à le faire qu’il est lui-même habité par ces mêmes émotions d’angoisse, s’étant mis dans une situation de contrôle absolu où tout laisser-aller peut signifier sa fin. Inutile de préciser que lorsqu’une personne s’intéresse de plus en plus à son développement spirituel, en voulant se reconnecter à son Moi Supérieur, le mental n’est pas du tout d’accord. Sa peur communicative redouble, il commence à paniquer, et le conflit intérieur peut se renforcer.

On assiste alors à cette dichotomie que j’évoquais précédemment, l’expression de deux volontés qui ont l’air diamétralement opposées, qui oscillent en permanence et qui peuvent parfois faire penser à un dédoublement de personnalité. Cette dualité est tellement étrange qu’il est alors légitime de se poser des questions sur son équilibre psychique, voire d’échafauder des théories plus rocambolesques telles que celle des parasites énergétiques. Quand on comprend que ce mal-être, cette peur, cette tristesse qui peuvent mener à un vrai désespoir, sont avant tout générés par une stratégie de protection et un conflit d’intérêts entre deux aspects de nous-mêmes, on commence alors à disposer d’un outil de travail absolument inestimable. Car comme dit plus haut, on réalise ainsi que la ségrégation et la lutte ne peuvent pas mener à une réconciliation.

Il faut obligatoirement trouver un terrain d’entente, où ces différentes facettes de notre personnalité pourront s’exprimer en harmonie et en confiance. Or le mental a lui aussi ses qualités, bien évidemment. Sans lui, notre perception n’aurait pas cette cohérence et cette stabilité, et sa capacité d’analyse est extrêmement précieuse quand elle est utilisée à bon escient. Quant au Moi Supérieur, il est parfaitement complémentaire, car davantage conçu pour véhiculer l’intuition, l’imagination et l’inventivité.

Ils sont donc faits en réalité pour travailler en osmose, ce que nous avons totalement perdu de vue, notamment à travers notre éducation cartésienne qui donne les pleins pouvoirs à un pauvre mental totalement écrasé par l’ampleur de cette responsabilité.

Pourquoi lire ce livre en diète ?

  • Parce que tu as besoin de l’exemple de quelqu’un qui travaille véritablement sur lui-même et que ce récit pas relou t’offre ça ainsi que des tas de clés de compréhension de toi-même.

  • Parce que ça détend de lire l’histoire de quelqu’un d’autre, engagé comme toi dans la medicina, en but avec ses propres problèmes, et de le regarder trouver des solutions saines et créatives pour les résoudre.

  • Parce que l’énergie qu’il renferme est profondément humble et lumineuse.

  • Parce que l’auteur évoque ses cérémonies d’Ayahuasca et de San Pedro et que c’est toujours génial de lire des trucs sur la medicina quand toi aussi t’es en plein dedans.

  • Parce que mine de rien, cet ouvrage est blindé d’enseignements qui vont énormément t’aider sur ton chemin d’Homme.

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TOUT EST RELIÉ - UNIVERS ESPRIT : JOCELIN MORRISON ET ROMUALD LETERRIER

Résumé éditeur

“Tout ne fait qu'un”, “tout est relié”, nous disent de nombreuses traditions spirituelles. Un message qui semble aujourd'hui confirmé par la physique moderne. Pourtant, cette affirmation reste une abstraction pour beaucoup d'entre nous, une belle parole sans substance dans un monde qui semble au contraire plus divisé et catégorisé que jamais.

Dans ce nouvel ouvrage, les auteurs du best-seller Se souvenir du futur nous font découvrir un univers d'investigations entièrement méconnu, celui d'un vaste réseau d'interactions dont nous sommes les acteurs privilégiés. Tout d'abord, il existe pour les chamanes du monde entier une sorte d'Internet de la nature, qui permet d'entrer en contact avec les esprits du monde vivant, mais aussi avec les défunts. Les recherches récentes sur le vide quantique, les propriétés subtiles de l'eau, l'intelligence des plantes, l'univers-cerveau, la conscience comme “toile de fond” du réel, donnent ensuite corps à ce vaste entrelacs qui est aussi un réseau de connaissance tissé d'informations.

À partir de nombreux exemples issus des cultures natives, des traditions spirituelles et des dernières découvertes de la science la plus en pointe, le réseau cosmique se matérialise sous nos yeux et apparaît pour ce qu'il est : un vaste Esprit.

Romuald Leterrier est chercheur indépendant en ethnobotanique, spécialiste du chamanisme amazonien et des plantes de vision. Il a découvert le principe d'une mémoire du futur auprès d'un chamane shipibo et explore depuis plusieurs années le concept de la rétrocausalité sous ses différentes facettes.

Jocelin Morisson est journaliste scientifique, auteur et traducteur, et travaille sur les ponts entre science, philosophie et spiritualité. Il est coauteur de La Physique de la conscience avec Philippe Guillemant, de La Révolution psychédélique avec Olivier Chambon, et auteur d'un essai philosophique : L'Ultime Convergence.

Extrait

Les plantes ont-elles une intelligence ? Sont-elles des formes de consciences collectives informationnelles organisées en réseaux ? Et ces réseaux biologiques, faits de racines et de symbioses mycéliennes, possèdent-ils une dimension psychique ?

Pour les chamanes d’Amazonie, les plantes sont des êtres conscients, dotés d’un esprit qu’ils nomment la “mère” de la plante. Chaque plante a un esprit (mais, avant tout, un esprit collectif d’espèce). Or, depuis une vingtaine d’années, la science occidentale découvre que les plantes ont une sorte d’intelligence, qu’elles sont sensibles, qu’elles communiquent, apprennent, etc. On parle de « cognition végétale », de « neurobiologie végétale » – ce qui était de la science-fiction, il y a encore peu de temps.

Il y a plus de vingt ans, je (Romuald) me demandais déjà si les plantes auraient finalement la possibilité d’entrer en relation avec notre conscience, d’“emprunter” notre cognition, comme elles empruntent, en quelque sorte, la mobilité aux insectes pour leur propre reproduction.

En apparence, les plantes n’ont pas de système nerveux, de neurones, de structures pour stocker la mémoire. Mais il semble bien que l’intentionnalité qui est présente dans le breuvage visionnaire d’origine végétale, ayahuasca, soit capable d’emprunter notre cognition, de fusionner avec notre réseau neuronal, avec notre mémoire, nos affects, nos émotions. On pourrait alors parler de la création d’interfaces de communication neurovégétale ; c’est-à-dire qu’un espace de visions émerge, dans lequel la plante va pouvoir dialoguer avec nous. Or ces interfaces sont très spécifiques à chaque individu.

Il y a, en effet, de grandes thématiques récurrentes dans les visions, mais aussi un phénomène de personnification et de modélisation personnalisée de l’expérience pour chacun, comme la création d’un “espace de confiance” pour pouvoir échanger.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que ce que tu vis et éprouves en diète auprès des plantes dans un environnement plus vivant que jamais sera bénéfiquement accompagné par les révélations de cet ouvrage et te permettra de ressentir et comprendre ton lien au monde d’une manière encore plus belle.

  • Parce qu’avec un peu de chance, tu auras l’occasion de vivre une cérémonie d’Ayahuasca comme celle-ci en lisant ce livre durant ta diète !

  • Parce que Jocelin Morisson (une interview que j’ai faite de lui ici) et Romuald Leterrier sont des hommes aux vibes excellentes et que ça se ressent à travers le livre, et que ça va te faire du bien, tout simplement.

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LA LIBERTÉ : OSHO

Résumé éditeur

Voici la transcription d'enseignements d'Osho sur la liberté qui apparaît comme un élément essentiel où se déploie une vie consciente de son destin. Fidèle à la tradition bouddhiste, la pensée d'Osho s'enrichit d'anecdotes et de paraboles qui la rendent concrète et favorisent sa mémorisation. Ainsi, chaque fois qu'ils peuvent nous être secourables pour agir, les préceptes nous viennent spontanément à l'esprit ! Le but de la philosophie n'est pas l'abstraction ! Sa fin réelle est de proposer des cohérences, des axes et des repères pour vivre bien. Voilà ce qu'offre Osho, maître dans l'art de la provocation, de la récusation de nos “conforts intellectuels” et de l'incitation au changement LIBRE.

OSHO a été désigné comme étant l'une des dix personnes ayant changé la destinée de l'Inde, au même rang que Gandhi, Nehru et Bouddha. Ses milliers de discours couvrent des sujets allant de la quête personnelle de sens aux problèmes sociaux et politiques les plus urgents auxquels notre société est confrontée aujourd'hui.

Extrait

L’Homme ne naît pas parfait. Il vient au monde incomplet. 

Dès sa naissance, il est en constante évolution. Sa nature est d’être un voyageur, un pèlerin. C’est à la fois son bonheur et son malheur. 

C’est son malheur, car il ne peut pas se reposer, devant toujours aller de l’avant, chercher et explorer. Il doit devenir, car il ne peut exister que s’il est en mouvement. L’évolution est intrinsèque à la nature de l’Homme. Elle est son âme. Et ceux qui se croient arrivés quelque part, ceux qui n’avancent plus restent profondément insatisfaits. Ceux qui se croient nés complets n’évolueront pas. La graine restera une graine, elle ne deviendra jamais un arbre, ni ne connaîtra les joies des saisons. Elle ne saura pas ce qu’est l’expérience de donner naissance à des millions de fleurs. 

Cette explosion, c’est l’accomplissement. Elle n’est rien d’autre que Dieu. L’Homme n’est satisfait que lorsque son potentiel est pleinement réalisé. 

Dans la nature, seul l’Homme naît en tant que potentiel. Tous les autres animaux naissent complets et mourront tels qu’ils sont nés. Ils ne passent par aucune transformation au cours de leur existence, aucun véritable changement intérieur. Ils vivent à un niveau horizontal, jamais vertical. Si l’Homme se contente d’avancer ainsi, il n’atteindra pas sa pleine maturité. Il ne deviendra pas une âme. 

C’est ce que Georges Gurdjieff signifie lorsqu’il dit que les gens n’ont pas d’âme.

Il est très rare qu’une personne en ait une. Cette approche vous surprend peut-être car tout au long de l’histoire, on vous a dit le contraire. Gurdjieff dit que vous naissez seulement avec le potentiel de devenir une âme. Vous avez un projet qui reste à réaliser, la graine qui attend le bon sol, la bonne saison, le bon climat et le bon moment pour grandir. En avançant au niveau horizontal, vous restez sans âme. Vous en devenez une quand le vertical vous pénètre. Le mot âme signifie que le vertical a pénétré l’horizontal. 

À sa naissance, l’Homme est comme une larve. Malheureusement, nombreux le sont encore lorsqu’ils meurent. Très peu deviennent chenilles. Une larve est statique, elle n’avance pas, alors que la chenille se déplace, a un dynamisme. 

Avec le mouvement, la vie s’éveille. La plupart resteront des chenilles, ils avanceront sur le seul plan horizontal. Il est très rare qu’un Homme comme Bouddha, Jalaluddin Rumi, Jésus ou Kabir, fasse le dernier saut quantique pour devenir un papillon. C’est à cette étape-là que le vertical pénètre en lui. 

Le papillon avance verticalement. Il vole, connaît les hauteurs, s’élève. Il a des ailes qui représentent le but. Vous ne pouvez pas avoir une âme sans avoir développé vos propres ailes pour voler. 

La vérité est réalisée à travers trois états : assimilation, indépendance et créativité. Rappelez-vous ces trois mots. Ils sont fondamentaux. 

Le rôle de la larve est d’assimiler de la nourriture. Elle est un peu comme un réservoir d’énergie, nécessaire pour commencer à bouger. Quand celle-ci est suffisante, la larve peut alors se transformer en chenille. 

L’indépendance est la deuxième phase. L’état de larve est fini. Il n’est désormais plus nécessaire de rester à un même endroit. Il est temps d’explorer le monde. La vraie vie commence avec le mouvement. La larve reste dépendante, elle est comme prisonnière et enchaînée. La chenille a brisé les chaînes, elle se déplace, elle est mouvement. 

Ensuite, la troisième phase se présente, c’est celle de la créativité. L’indépendance en tant que telle ne signifie pas grand-chose. Vous ne serez pas satisfait en étant seulement indépendant. Être hors de la prison est une bonne chose, mais dans quel but ? À quoi vous sert la liberté ? 

Souvenez-vous, la liberté a deux aspects : premièrement « la liberté par rapport à » et deuxièmement « la liberté pour ». Beaucoup de gens atteignent seulement le premier niveau : la liberté par rapport à l’extérieur. Ils sont libres par rapport aux parents, à l’église, aux organisations et à toutes les formes de prison. Mais pour faire quoi ? Cette liberté est très négative. Si vous ne connaissez que la « liberté par rapport à », vous ne connaîtrez pas la vraie. L’aspect positif doit encore être découvert. C’est la liberté de créer, la liberté d’être vous-même, la liberté de vous exprimer, de chanter, de danser. 

Cette troisième étape, c’est la créativité. Le papillon vole, explore, découvre, crée. C’est là sa beauté. Seules les personnes créatives sont belles, car elles connaissent la splendeur de la vie : elles ont des yeux pour voir, des oreilles pour écouter et un cœur pour ressentir. Elles sont pleines de vie. Elles brûlent la chandelle par les deux bouts. Elles vivent avec intensité, totalement, au maximum.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que tout ce qui se passe en diète est une question de liberté et qu’il est temps que tu t’attèles à conquérir la tienne.

  • Parce que tous les livres d’Osho sont transcrits d’après les conférences qu’il a données et que donc le langage y est très simple tout en manipulant des concepts profonds.

  • Parce que mesurer la différence entre “la liberté par rapport à” et “la liberté pour” est juste le putain de pilier sur lequel repose tout l’édifice de la liberté et qu’un paquet de gens ne le saisissent pas, et que ce serait carrément dommage que tu en fasses partie.

  • Parce qu’Osho décortique la fable du Chameau, du Lion et de l’Enfant de Zarathoustra et que rien que ça, ça vaut le détour !

  • Parce que même si ce que tu vas trouver dans cet ouvrage risque de te contrarier, c’est le détonateur qui te manque pour prendre enfin en main les rênes de ton existence sans plus jamais te mentir à toi-même.

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AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA : FRIEDRICH NIETZSCHE

Résumé éditeur

Ainsi parlait Zarathoustra est une œuvre philosophique magistrale. Elle a bouleversé la pensée de l'Occident. Nietzsche démolit, il sape, disait Gide. Il remet définitivement l'Homme en question.

Poète-prophète, Zarathoustra se retire dans la montagne et revient parmi les Hommes pour leur parler. Sa leçon essentielle : « Vouloir libère. » Son leitmotiv : rejeter ce qui n'est pas voulu, conquis comme tel, tout ce qui est subi. C'est le sens du fameux : « Deviens celui que tu es. » La vertu est souvent le droit du plus faible, elle paralyse tout, désir, création et joie. Le surhomme nietzschéen est celui qui a la plus grande diversité d'instincts qui s'opposent puissamment mais qu'il maîtrise. La pensée de Nietzsche est un défi permanent. Elle échappe à tout système politique.

La ferveur de sa poésie, sa vigoureuse drôlerie ont donné à Nietzsche une célébrité universelle. Nos contemporains n'ont le choix qu'entre lui et Marx.

“Cette œuvre est complètement à part. Ne parlons pas ici des poètes : peut-être n'y a-t-il jamais rien eu qui soit d'une telle surabondance de force. Ma notion du “dionysiaque” s'est faite ici action d'éclat ; comparé à elle, tout autre agir humain apparaît misérable et limité. Qu'un Goethe, qu'un Shakespeare ne sauraient respirer un seul instant dans cette atmosphère de passion et d'altitude, que Dante, auprès de Zarathoustra, ne soit qu'un croyant, et non quelqu'un qui commence par créer la vérité, un esprit qui gouverne le monde, un destin -, que les poètes du Véda soient des prêtres et pas même dignes de dénouer les chaussures de Zarathoustra, voilà qui n'est encore qu'une litote et ne donne aucune idée de la distance, de la solitude azuréenne où vit cette œuvre” (Nietzsche, Ecce Homo).

Extrait

Mais au fond du désert le plus solitaire s’accomplit la seconde métamorphose : ici l’esprit devient lion, il veut conquérir la liberté et être maître de son propre désert. Il cherche ici son dernier maître : il veut être l’ennemi de ce maître, comme il est l’ennemi de son dernier dieu ; il veut lutter pour la victoire avec le grand dragon. Quel est le grand dragon que l’esprit ne veut plus appeler ni dieu ni maître ? « Tu dois », s’appelle le grand dragon. Mais l’esprit du lion dit : « Je veux. » « Tu dois » le guette au bord du chemin, étincelant d’or sous sa carapace aux mille écailles, et sur chaque écaille brille en lettres dorées : « Tu dois ! » Des valeurs de mille années brillent sur ces écailles et ainsi parle le plus puissant de tous les dragons : « Tout ce qui est valeur — brille sur moi. » Tout ce qui est valeur a déjà été créé, et c’est moi qui représente toutes les valeurs créées. En vérité il ne doit plus y avoir de « Je veux » ! Ainsi parle le dragon. Mes frères, pourquoi est-il besoin du lion de l’esprit ? La bête robuste qui s’abstient et qui est respectueuse ne suffit-elle pas ? Créer des valeurs nouvelles — le lion même ne le peut pas encore : mais se rendre libre pour la création nouvelle — c’est ce que peut la puissance du lion. Se faire libre, opposer une divine négation, même au devoir : telle, mes frères, est la tâche où il est besoin du lion. Conquérir le droit de créer des valeurs nouvelles — c’est la plus terrible conquête pour un esprit patient et  respectueux. En vérité, c’est là un acte féroce, pour lui, et le fait d’une bête de proie. Il aimait jadis le « Tu dois » comme son bien le plus sacré : maintenant il lui faut trouver l’illusion et l’arbitraire, même dans ce bien le plus sacré, pour qu’il fasse, aux dépens de son amour, la conquête de la liberté : il faut un lion pour un pareil rapt.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que tu ne pourras pas échapper éternellement à la lecture de Zarathoustra, et qu’une diète de plantes où t’es coincé avec toi-même dans ton tambo est le meilleur moment pour t’y coller !

  • Parce que Nietzsche est le “bandit de la philosophie, celui qui a irréversiblement marqué le monde des libres-penseurs. Tous les plus grands artistes ne peuvent s’empêcher de faire référence à lui, et aujourd’hui encore, il fait figure du bad boy éternel de la philo, celui qui va à contre-courant des idées les plus établies et surtout… de la morale unanimement approuvée”… La citation est de moi ; si tu veux continuer de m’écouter m’enflammer sur Nietzsche, file lire l’article sur Zarathoustra qui se trouve ici.

  • Parce que Nietzsche t’incite à cesser d’être un esclave, il appuie sur l’importance de l’isolement pour se trouver soi-même, il ose dynamiter toutes les valeurs pour te forcer à trouver les tiennes, il attise le guerrier solitaire qui se planque en toi et le conjure de s’éveiller, il te demande de ne pas craindre de plonger tes racines dans l’obscurité pour rencontrer également ta lumière et d’oser regarder le chaos qui t’habite pour te transformer en étoile… N’est-ce pas exactement ce que tu es en train de faire en diète de plantes ?

  • Parce que Zarathoustra est un putain de poète et que lire de la poésie en diète, surtout de la poésie furieuse (pleine de fureur et de feu sacrés), est une chose salutaire pour ton âme.

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LE SERMON DU TENGU : ISSAI CHOZANSHI

Résumé éditeur

Ce livre, écrit en 1727 par Issai Chozanshi, ne propose aucun conseil en matière de techniques, de stratégies ou de manœuvres militaires. Il est le leg d'un tengu, un génie au long nez, mi-homme, mi-oiseau dont l'apparence terrifiante n'est pas nécessairement synonyme de malveillance, et qui, depuis des temps immémoriaux, est réputé au Japon pour être passé maître dans les arts martiaux, capable d'en appeler à des pouvoirs surnaturels. C'est un passeur de messages.

Tout au long des pages, par le biais de contes où interviennent esprits, animaux et humains, l'auteur entraîne le lecteur dans un univers philosophique et onirique dont l'objectif est de le guider sur un chemin intérieur, un chemin de non-dépendance, de spontanéité et de tranquillité d'esprit.

Fort d'une nouvelle mentalité, le guerrier transcende toutes ses préoccupations et son attitude s'en trouve radicalement transformée. Son objectif n'est plus l'efficacité technique mais la transformation.

Issai CHOZANSHI a vécu au Japon au XVIIIe siècle. Il fut samouraï du clan Sekiyado et féru de zen, taoïsme et confucianisme.

Citations

Le Non-Esprit n’est autre que l’esprit juste. Jamais, il ne se fige ni ne s’arrête en un lieu unique. Il est appelé Non-Esprit lorsqu’il fait preuve d’aucune discrimination et ne s’arrête sur aucune pensée, mais qu’il est présent dans tout le corps et se répand dans tout l’être. Le Non-Esprit se situe en aucun lieu particulier. Pourtant, il n’a rien du bois ou de la pierre. Là où il n’y a pas lieu de s’arrêter, il est appelé Non-Esprit. Lorsqu’il s’arrête, c’est que quelque chose encombre l’esprit… Lorsque le Non-Esprit se développe correctement, l’esprit ne s’arrête pas sur une chose plus que sur une autre. Il est comme l’eau qui s’écoule, il existe en lui-même. Il apparaît au moment opportun dès que la nécessité s’en fait sentir. L’esprit qui se fige et s’arrête en un lieu est privé de liberté. De même, les roues d’une charrette tournent car elles ne sont pas fixées de manière rigide. Si elles étaient bloquées, elles ne tourneraient pas. De la même façon, l’esprit ne peut fonctionner s’il se laisse emprisonner dans un lieu unique.

Si vous n’avez pas acquis assez de dextérité dans la technique, votre esprit pourra être fort, pourtant vous serez incapable de répondre en usant de sa fonction. La technique se cultive au moyen du QI, et le QI utilise l’esprit comme véhicule pour mettre en action la forme. C’est pour cette raison qu’il est considéré comme essentiel que le QI soit activé et qu’il ne demeure pas en un seul endroit, qu’il soit fort et robuste et qu’il ne soit en aucun cas détourné. Les plus grands principes se retrouvent à l’intérieur des techniques et suivent la nature propre à l’ustensile utilisé. Alors que vous devenez performant dans la technique, le QI s’harmonise et le principe du lieu qui contient le QI se manifeste par lui-même. Lorsque ceci a complètement été intégré par l’esprit et qu’aucun  doute ne persiste, la technique et le principe ne font plus qu’un, le QI est sous contrôle, votre esprit est serein et l’application pratique ne rencontre plus d’obstacles. Telle était la manière de s’entraîner dans les arts martiaux par le passé. Aussi, dans les arts martiaux, les exercices et la discipline sont-ils considérés comme essentiels. Si votre technique n’est pas parvenue à maturation, le QI ne pourra pas s’harmoniser et la forme ne pourra pas en découler. Lorsque l’esprit et la forme sont distincts, il ne vous est pas possible d’agir en toute liberté.

La forme suit le QI et le QI suit l’esprit. Lorsque l’esprit ne bouge pas, il n’y a pas de mouvement de QI ; lorsque l’esprit est en paix et que rien ne peut venir le perturber, le QI aussi est en harmonie, il suit l’esprit et les techniques s’adaptent naturellement aux circonstances. Lorsque quelque chose encombre l’esprit, le passage du QI est obstrué et les bras et les jambes ne peuvent accomplir leur fonction. Lorsque l’esprit est pris par la technique, le QI est entravé et ne peut trouver l’harmonie. Lorsque la force est imposée à l’esprit, une fissure s’insinue dans son sillage et – contre toute attente – il devient faible. Lorsque vous mettez toute votre intention à vouloir contrôler une situation, c’est comme si vous souffliez sur un feu en gaspillant tout le petit bois. Lorsque le QI est amorcé, il se dessèche ; lorsqu’il est fixé, il se fige. Lorsque vous attendez pour vous défendre avec l’intention de répondre aux actions de votre adversaire, vous ne faites que différer l’action en vous contraignant vous-même et vous serez bientôt incapable de faire un pas en avant. Par contre, l’adversaire pourra se jouer de vous. Si vous avez une mauvaise compréhension de choses telles que « attendre au cœur de l’attaque » et  « attaquer en pleine soumission », vous ne ferez que mettre de l’intention et vous essuierez une grave défaite.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que ce que dit ce livre au sujet de l’Esprit est précisément la façon dont tu dois user de cet Esprit durant tes cérémonies d’Ayahuasca.

  • Parce qu’explorer la sagesse des arts martiaux est une idée très intéressante pour le reste de ta vie, car elle te servira dans moult situations qui n’ont absolument rien à voir avec le combat réel, si ce n’est celui que tu entretiens avec toi-même.

  • Parce que l’art du sabre et celui de la flèche sont probablement les trucs les plus inspirants pour un Homme.

  • Parce que, que tu le saches ou pas, ce que tu fais en diète, c’est prendre soin de ton QI.

  • Parce que si tu appliques correctement les conseils donnés dans ce livre durant tes cérémonies d’Ayahuasca, alors tu seras en mesure de les appliquer aussi dans ta vie quotidienne et ton monde va brutalement changer de gueule. Dans le bon sens.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


LE LIVRE TIBÉTAIN DE LA VIE ET DE LA MORT : SOGYAL RINPOCHÉ

Résumé éditeur

Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l’ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l’esprit et de l’univers. Il présente de façon claire la vision de la vie et de la mort telle que nous la propose la tradition tibétaine. Il explique notamment ce que sont les “bardos”, ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné les artistes, médecins et philosophes occidentaux, depuis la publication, en 1927, du Bardo Thödol (le Livre des morts tibétain).

Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l’espoir existe et qu’il est possible à chacun de transcender sa peur pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des “pratiques” simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, de se préparer à la mort et d’aider les mourants.

Ce livre est aussi une introduction à la pratique de la méditation, ainsi qu’aux notions de renaissance et de karma.
Le Livre tibétain de la vie et de la mort n’est pas seulement un chef-d’œuvre spirituel, c’est un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d’inspiration sacrée.

Extrait

C’est pour mettre un terme à cette singulière tyrannie de l’ego que nous nous engageons sur le chemin spirituel. Pourtant, les ressources de l’ego sont presque infinies et, à chaque étape de notre progrès, il peut venir saboter et pervertir notre désir de nous affranchir de lui. La vérité est simple et les enseignements extrêmement clairs, mais dès l'instant où ceux-ci commencent à nous toucher — je l'ai, hélas, souvent constaté avec tristesse ! — l’ego s’efforce de les compliquer car il sait qu’ils menacent le fondement même de son existence.

Quand, au début, nous sommes fascinés par la Voie spirituelle et par toutes les possibilités qu'elle offre, l'ego peut même nous encourager : « C'est vraiment merveilleux, nous dira-t-il alors. Tout à fait ce qu'il fallait ! Cet enseignement est parfaitement juste ! » Puis, lorsque nous dirons que nous voulons essayer la pratique de la méditation ou faire une retraite, l’ego susurrera : « Quelle idée fantastique ! Je vais venir avec toi. Tous les deux, nous allons apprendre quelque chose ! » Pendant toute la période de lune de miel de notre développement spirituel, il n’aura de cesse de nous encourager : « C’est merveilleux... extraordinaire, tellement inspirant ! » 

Mais dès que nous en arriverons à la partie plus « terre à terre » du chemin spirituel et que les enseignements commenceront à nous affecter en profondeur, nous serons inévitablement confrontés à la vérité de ce que nous sommes. À mesure que l’ego sera révélé, ses points sensibles seront touchés et toutes sortes de problèmes apparaîtront. C’est comme si l’on installait en face de nous un miroir dont nous ne pouvons nous détourner. Le miroir est parfaitement clair, mais un visage laid, qui nous regarde fixement d’un air mauvais, y apparaît et c’est le nôtre ! Nous commençons à nous rebeller car nous haïssons ce reflet. Dans notre colère, nous en arrivons même parfois à frapper le miroir et à vouloir le détruire, avec pour seul résultat qu’il se brise en centaines de visages identiques et laids, qui nous regardent fixement. 

C’est à ce moment que nous commencerons à enrager et à nous plaindre amèrement... et où se trouvera notre ego ? À nos côtés. Loyal, il nous exhortera : « Tu as tout à fait raison, c’est un scandale, c'est insupportable. Ne te laisse pas faire ! » Tandis que nous l’écouterons, subjugués, il continuera à susciter toutes sortes de doutes et d'émotions insensés et à jeter de l'huile sur le feu : « Tu vois bien que ce n’est pas un enseignement pour toi ! Je te l’avais bien dit ! Tu vois bien que ce n’est pas le maître qu’il te faut ! Après tout, tu es un Occidental, intelligent, moderne, cultivé... Le zen, le soufisme, la méditation, le bouddhisme tibétain, toutes ces pratiques exotiques appartiennent à des cultures étrangères, orientales. A quoi pourrait bien te servir une philosophie inventée dans l’Himalaya il y a un millier d’années ? » 

L’ego, jubilant, nous regardera nous empêtrer de plus en plus dans sa toile. Il n’hésitera pas à rendre l’enseignement et même le maître responsables de toute la douleur, la solitude et les difficultés que nous rencontrerons à mesure que nous apprendrons à nous connaître : « De toute façon, ces gourous se moquent de tout ce que tu dois endurer. Tout ce qui les intéresse, c’est de t’exploiter. Ils n’utilisent les mots “compassion” et “dévotion” que dans le but de te maintenir sous leur coupe... » 

L’ego est si rusé qu’il peut détourner les enseignements à son profit. Après tout, « le diable peut citer les Écritures à ses propres fins ». L’arme ultime de l’ego est de montrer hypocritement du doigt le maître et ses disciples en disant : « Personne ici ne semble vivre en accord avec la vérité des enseignements ! » L’ego se pose alors en arbitre vertueux de toute conduite : voilà bien l’attitude ingénieuse entre toutes pour ébranler votre foi et miner la moindre dévotion, le moindre engagement que vous pouviez avoir envers une progression spirituelle.

Cependant, quelle que soit l’ardeur de l'ego à tenter de saboter votre chemin spirituel, si vous n'abandonnez pas, si vous travaillez en profondeur avec la pratique de la méditation, vous réaliserez progressivement de quelle manière vous avez été berné par ses promesses, ses faux espoirs et ses fausses peurs. Vous commencerez à comprendre, lentement, que l'espoir et la peur sont ennemis de la paix de votre esprit. L'espoir vous trompe et vous laisse démuni et déçu ; la peur vous paralyse dans la cellule exiguë de votre fausse identité. Vous vous apercevrez aussi que l'emprise de l’ego s’étendait à votre esprit tout entier. Dans l’espace de liberté que vous aura ouvert la méditation, quand vous serez momentanément libéré de la saisie dualiste, vous entreverrez un bref instant l’immensité exaltante de votre vraie nature. Vous réaliserez que votre ego, en véritable maître escroc, vous a leurré pendant des années avec des plans, des projets et des promesses dépourvus de toute réalité, qui vous ont seulement conduit à une faillite intérieure. Lorsque vous percevrez cela dans la sérénité de la méditation, sans aucun réconfort ni désir de camoufler ce que vous avez découvert, alors tous les plans et les projets se révéleront inconsistants et commenceront à s’écrouler. 

Ce processus n’est pas purement destructeur. En même temps qu’une réalisation extrêmement précise et parfois douloureuse du caractère frauduleux et virtuellement criminel de votre ego — ainsi que de l’ego de tous — se développeront en vous un sentiment d'expansion intérieure, une connaissance directe de l’interdépendance et du « non-ego » de toutes choses, ainsi que cet humour vif et généreux qui caractérise la liberté. 

Quand, par la discipline, vous aurez appris à simplifier votre vie et réduit ainsi les occasions de séduction de l’ego, quand vous aurez pratiqué la vigilance de la méditation et relâché, grâce à elle, l'emprise qu'ont sur vous agressivité, possessivité et négativité, alors pourra s‘élever lentement la sagesse de la vue profonde. Dans la clarté révélatrice de sa lumière, les rouages les plus subtils de votre esprit et la nature de la réalité vous seront dévoilés distinctement et sans détours. 

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que méditer sur la mort est une piste extrêmement intéressante à suivre durant une diète en pleine selva, et que cet ouvrage de 768 pages, tu t’es promis de le lire “un jour”, et que ce jour est venu.

  • Parce que l’exploration des bardos, ces états intermédiaires entre la mort et la renaissance, c’est juste un truc de fou !

  • Parce que c’est une introduction à la pratique de la méditation, et pas seulement la médiation classique comme moyen d’être plus zen, mais plutôt comme un entraînement à ressentir ce que peut être “l'état de bardo” et ainsi, se préparer à sa propre mort.

  • Parce que cet ouvrage remet en question le mode de vie et de pensée occidentale, ainsi que nos comportements concernant tout ce qui entoure la mort, et que c’est pas mal de profiter d’être dans un contexte autre que celui de la société dans laquelle tu baignes habituellement pour l’ausculter avec un regard neuf et dépassionné, donc un peu plus objectif.

  • Parce que ce qui est décrit dans cet extrait pourrait très bien t’arriver…

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


L’ALCHIMIE SPIRITUELLE : OMRAAM MIKHAEL AÏVAHNOV

Résumé éditeur

“Pourquoi la plupart des humains laissent-ils leurs tendances instinctives se développer librement sans que leurs facultés supérieures aient leur mot à dire pour les maîtriser, les orienter ?… Ou alors, ils s’attaquent à elles pour les anéantir comme si elles étaient des ennemies de leur évolution. Eh bien, dans les deux cas ils commettent une erreur, car ils introduisent une division entre le haut et le bas. Or, l’Intelligence cosmique a prévu que les facultés supérieures puiseraient leurs énergies dans les fonctions inférieures ; celles-ci, en effet, sont comme des racines indispensables afin que cet arbre qu’est l’Homme puisse extraire de sa « terre » les substances qu’il transformera pour donner des fleurs et des fruits.

Comment se fait dans l’arbre la transformation de la sève brute, absorbée par les racines, en sève élaborée… ? C’est dans les feuilles que s’opère cette transformation, grâce à la lumière du soleil… De la même façon, grâce à la lumière du soleil spirituel nous pouvons transformer en nous la sève brute, nos tendances instinctives, en sève élaborée qui ira nourrir les fleurs et les fruits de notre âme et de notre esprit. C’est ainsi que nous deviendrons de véritables alchimistes.”

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Extrait

Pour la science matérialiste, l’être humain est composé uniquement de matière (cellules, molécules, atomes), il n’est rien d’autre que son corps physique. Tandis que la science spirituelle enseigne qu’au delà du corps physique il possède aussi ce que la religion chrétienne appelle l’âme et l’esprit. Je ne m’arrêterai pas sur les différentes divisions qui ont été proposées par tous ceux qui ont médité sur le psychisme humain. Pour aujourd’hui nous adopterons celle qu’a donnée Jésus lorsqu’il a dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » 

Ces paroles sous-entendent que, pour Jésus, le cœur, l’intellect, l’âme et l’esprit sont les quatre principes de notre vie psychique. Car le mot « force » concerne l’esprit ; d’après la Science initiatique seul l’esprit possède la véritable force. Si on veut retrouver ces quatre principes dans le système hindouiste, qui est aussi celui des théosophes, on dira que le cœur désigne le corps astral ; l’âme, le corps bouddhique ; l’intellect, le corps mental ; et l’esprit, le corps causal lié au corps atmique (la force).

Ces quatre principes réunis habitent le corps physique. Le cœur et l’âme sont les véhicules de nos émotions, de nos sentiments et de nos désirs, mais alors que le cœur est le siège des sentiments et des émotions ordinaires liés aux instincts, aux convoitises, aux frustrations, l’âme est le siège des émotions et des élans spirituels et divins. C’est dans le plan bouddhique que se situe l’amour pur, désintéressé, qui rend l’Homme capable de sacrifices et le pousse à s’unir à tous les êtres supérieurs de l’univers. Entre l’intellect et l’esprit existe la même relation qu’entre le cœur et l’âme. L’intellect, le corps mental, est le véhicule des pensées et des  raisonnements ordinaires, qui ne visent qu’à la satisfaction des besoins matériels, des intérêts égoïstes. Au contraire, le corps causal (qui est donc lié au corps atmique) est le principe de la pensée et de l’activité purement spirituelles, créatrices.

Le cœur et l’âme ne sont qu’un seul et même principe, le principe féminin qui répartit son activité entre une région inférieure, le cœur ou plan astral, et une région supérieure, l’âme ou plan bouddhique. L’intellect et l’esprit ne sont aussi qu’un principe unique, le principe masculin qui se manifeste dans les régions du plan mental et des plans causal et atmique. Vous voyez donc comment travaillent en nous les deux principes masculin et féminin qui utilisent quatre véhicules : le cœur, l’intellect, l’âme et l’esprit. Ces deux principes et ces quatre véhicules occupent le même domicile : le corps physique.

Afin d’éclairer davantage cette question qui reste encore obscure pour beaucoup, je vous donnerai une image très simple dont les correspondances sont parfaitement exactes. Imaginez une demeure où résident le maître et la maîtresse de maison avec un serviteur et une servante. Il arrive parfois que le maître des lieux parte en voyage ; il laisse là sa femme qui, triste et languissante, ne cesse d’attendre le retour de son mari. Aussi, quand il revient, chargé de cadeaux, il y a une grande fête dans la maison. Parfois, le maître et la maîtresse partent ensemble pour un long voyage ; alors, les deux domestiques se trouvant seuls et sans surveillance, décident de profiter de cette liberté : ils commencent à explorer les placards où ils découvrent des victuailles, des bouteilles de vin, etc. et comme il est plus amusant d’être nombreux pour boire et manger, ils invitent encore des voisins et des voisines… Après une nuit d’orgie il y a évidemment quelques tables renversées, ainsi que quelques bouteilles et même quelques têtes cassées. Lorsque les maîtres reviennent, ils sont horrifiés du spectacle ; naturellement ils distribuent des punitions, remettent la maison en état et tout rentre dans l’ordre. 

Interprétons maintenant cette petite histoire. La maison, c’est le corps physique ; la servante, c’est le cœur ; le serviteur, c’est l’intellect ; la maîtresse de maison, c’est l’âme et le maître de maison, l’esprit. Souvent l’esprit nous abandonne et notre âme pleure et se lamente ; mais quand l’esprit revient, il apporte des inspirations, une abondance de lumière. Lorsque l’âme et l’esprit partent en voyage, toutes les bêtises qui sont à faire, le cœur et l’intellect se précipitent pour les faire ensemble et en compagnie d’autres cœurs et d’autres intellects. Alors voilà l’origine de tous les désordres et les conflits dans le monde.

Si nous voulons nous arrêter encore sur cette petite image, nous découvrirons en détail les rôles respectifs du cœur, de l’intellect, de l’âme et de l'esprit. Par exemple, la servante est plutôt attachée au service de la maîtresse de maison, tandis que le valet s’occupe du maître ; mais, évidemment, il peut arriver que le valet et la servante agissent ensemble contre l'intérêt de leurs maîtres. Les maîtres sont différents des serviteurs par leur vie, leur conduite, leurs préoccupations ; ils ne leur confient pas toujours les secrets de leur travail ou de leurs projets. C'est ainsi que l’âme et l'esprit agissent sans révéler leurs intentions au cœur et à l’intellect.

Si par sa conduite irréprochable la servante, le cœur, obtient la confiance totale de sa maîtresse, l'âme, celle-ci lui parle parfois de ses projets, de son bonheur, de l'amour qu'elle ressent pour son époux, l'esprit. Dans ce cas, la servante est comblée de joie à cause de ces confidences. De même, si le serviteur, l’intellect, obtient par son travail la confiance de son maître, celui-ci commence à lui faire des révélations, et l’intellect est plus éclairé, plus lucide. Mais, pour que cela arrive, il faut que la servante et le valet vivent ensemble en parfaite harmonie au service de leurs maîtres. S'ils sont en désaccord et que les désirs de l’un contrarient les souhaits de l’autre, ils troublent le travail de leurs maîtres. Cette image a des combinaisons et des applications multiples sur lesquelles vous devez méditer, car tous les états de santé ou de maladie, de bonheur ou de souffrance, peuvent s'expliquer par l'existence de ces quatre habitants de la maison de l'Homme.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que je vais pas te lâcher avec l’alchimie, et que Omraam est un maître en la matière qui va te filer des pistes vertigineuses à suivre tout en étant simple comme bonjour, gage d’un travail ultra efficace durant ta retraite spirituelle.

  • Parce qu’il apporte un regard complètement nouveau sur Jésus et le Nouveau Testament, et que même si, comme moi, tu n’es pas versé dans la religion chrétienne, il n’empêche que c’est incroyablement rafraîchissant d’accéder à une autre symbolique de la vie et des paroles du Christ, d’autant plus que c’est mis en parallèle de ce qui se passe à l’intérieur d’un être humain, puisqu’en alchimie, tout est symbolique…

  • Parce que ce livre est plein d’idées véhiculées par une vision nouvelle pour apprendre à travailler sur toi d’une manière inédite, promesse d’une avancée majeure dans ta vie personnelle.

  • Parce qu’il est le fruit de conférences retranscrites, et donc très accessible et souvent drôle, ce qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de tortiller du cul pour évoquer des choses profondes, ce qui reflète d’autant plus son sérieux.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


L’ART SUBTIL DE S’EN FOUTRE : MARK MANSON

Résumé éditeur

Un livre de développement personnel pour ceux qui détestent le développement personnel !

Le discours ambiant nous pousse sans cesse à nous améliorer. Sois plus heureux. Sois en meilleure santé. Sois plus intelligent, plus rapide, plus riche, plus sexy, plus productif. Mais il faut en finir avec la pensée positive, nous dit Mark Manson. “Soyons honnêtes : parfois tout va de travers, et il faut faire avec.”

Depuis quelques années, à travers son blog au succès phénoménal, Mark Manson explore les aspirations délirantes qui déforment notre perception du monde. Il propose ici sa sagesse pratique, joyeusement insolente. C'est en regardant en face nos peurs, nos défauts et nos incertitudes - en arrêtant de fuir et d'éviter -, que nous pourrons trouver le courage et la confiance qui nous manquent tant.

Mark Manson invite à un moment de parler vrai en mode je-te-regarde-dans-les-yeux, fait d'histoires vécues et d'humour potache. Un livre-manifeste pour construire des vies plus réjouissantes, plus ancrées.

Extrait

Si l’amélioration de soi et la réussite vont souvent de pair, elles ne se confondent pas pour autant.

Le discours ambiant est saturé jusqu’à l’obsession d’injonctions à positiver. Sois plus heureux. Sois en meilleure santé. Sois le meilleur, meilleur que les autres. Sois plus intelligent, plus rapide, plus riche, plus sexy, plus populaire, plus productif, toujours plus envié et admiré. Sois parfait, pour ne pas dire exceptionnel, et gagne des fortunes aux jeux en ligne chaque jour que Dieu fait, dès le réveil, sans oublier de rouler une pelle à ta femme accro aux selfies et de claquer la bise à ta progéniture avant de lui souhaiter bonne journée. Envole-toi en hélico vers ton boulot hyper gratifiant où tu passes d’intéressantes journées à sauver la planète.

Seulement quand tu appuies sur pause deux secondes pour réfléchir, tu t’aperçois que les conseils dont on te rebat les oreilles du matin au soir pour positiver et trouver le bonheur n’aboutissent, en réalité, qu’à te focaliser sur ce qui te manque. Dans le genre  faisceau laser, ils pointent sur tes défauts et tes ratages. Dans le style loupe, ils les grossissent pour que tu les voies en énorme.

Du coup, tu potasses les meilleures stratégies pour te faire de la thune parce que tu penses que tu n’en as pas assez comme ça. Tu te poses devant le miroir en répétant « je suis beau » parce que tu trouves que tu ne l’es pas assez comme ça. Tu te mets à suivre scrupuleusement les recommandations des guides genre « Les Relations amoureuses pour les Nuls » parce que tu juges que tu n’es pas assez aimable comme ça. Tu fais des exercices de visualisation à la con pour réussir davantage parce que tu as dans l’idée que tu ne réussis pas assez comme ça.

Paradoxalement, cette fixette sur le positif – sur ce qui est mieux, sur ce qui est supérieur – ne sert qu’à te rappeler en boucle ce que tu n’es pas, ce que tu n’as pas, ce que tu aurais dû être mais a échoué à devenir. Quelqu’un de vraiment heureux n’éprouve pas le besoin de se planter devant une glace pour répéter cinquante fois « je suis heureux ». Il l’est. Point barre.

Il existe un proverbe texan qui dit : « Ce sont les plus petits chiens qui aboient le plus fort. » Le gars qui a confiance en lui n’a aucunement besoin de prouver qu’il a confiance en lui. La nana friquée n’éprouve pas la nécessité de convaincre qui que ce soit qu’elle l’est. Tu es ou tu n’es pas. Tu as ou tu n’as pas. Et si tu rêves tout le temps d’avoir ceci ou d’être cela, tu œuvres à renforcer la même réalité inconsciente : que tu n’as pas ça ou que tu n’es pas comme ça.

Les spots télé visent sans exception à t’enfoncer dans le crâne que si tu veux avoir une chouette vie, il te faut un meilleur job, une bagnole plus classe, une petite amie plus mignonne et un hot tubs avec bassin gonflable pour les gosses. L’environnement te serine que si tu veux une vie meilleure, il te faut aller vers plus, plus, plus – acheter plus, avoir plus, faire plus, baiser plus, être plus. Tu es bombardé non-stop de messages t’incitant à vouloir tout, tout le temps. À vouloir une nouvelle télé. À vouloir passer de meilleures vacances que tes collègues, acheter tel nouvel ornement de jardin ou la dernière perche à selfie. Pour quelles raisons ? À ton avis ? Parce que vouloir davantage de conneries en tous genres est bon pour le business ! Je n’ai rien contre le business ; le souci, c’est que vouloir trop de trucs est préjudiciable à ta santé mentale. Tu deviens accro au superficiel et au factice, et tu finis par passer ta vie à poursuivre un bonheur vain et une satisfaction illusoire.

Si tu veux avoir une vie au top, n’essaie pas d’en vouloir davantage. Efforce-toi au contraire de baisser ton niveau d’aspiration, et de ne vouloir que ce qui est vrai, immédiat et important à tes yeux.

CERCLE VICIEUX ? INFERNAL, OUI !

Il y a un truc bizarre dans ton cerveau qui, si tu n’y prêtes pas attention, peut te faire disjoncter grave. Ce qui suit te rappellera très certainement quelque chose. Disons que tu te fais du mauvais sang à l’idée de te retrouver face à une certaine personne. Tu t’étonnes d’une telle fébrilité, qui te paralyse. C’est là que tu entres en panique, à ressentir le stress qui monte, ce qui te rend doublement anxieux. Et t’angoisser de savoir que tu vas à coup sûr t’angoisser décuple ton anxiété. Hyper constructif ! Ou supposons que ton problème, c’est la colère. Sans vraiment comprendre pourquoi, tu te fous en boule à tout bout de champ et pour trois fois rien. Et le seul fait de savoir que tu es susceptible de péter les plombs à la moindre occasion te rend encore plus furax. Et puis tu prends  conscience qu’être perpétuellement en rogne fait de toi quelqu’un de pas franchement sympa. Et ça te fout la haine. Au point d’être en pétard contre toi-même. Regarde-toi : tu es exaspéré de te voir dans des états pareils parce que ça t’insupporte d’exploser comme ça pour un oui ou pour un non. Y a des baffes qui se perdent… À moins que tu sois du genre à vouloir que tout soit nickel, et que ça te stresse… au point que tu stresses de constater que tu stresses autant. Variante : tu te culpabilises tellement de ta  moindre bourde que tu te sens coupable de te sentir coupable. Autre cas de figure : il t’arrive parfois de te sentir tellement esseulé et triste que le simple fait d’y penser te fait te sentir encore plus seul et encore plus triste.

Bienvenue dans ton propre enfer ! Tu reconnais les lieux, n’est-ce pas ? Tu y es peut-être même, là, en ce moment, à te dire : « Bordel ! Je me laisse tout le temps entraîner dans ce cycle infernal, quel fichu loser je fais ! Ça ne peut plus continuer comme ça. Et puis je me sens tellement nul à me traiter de gros naze. Faut que j’arrête de me flinguer comme ça. Ah, ça y est ! Vous voyez ? Je recommence ! Je suis décidément irrécupérable. »

Du calme, ami lecteur. Tu peux ne pas me croire, mais, moi, je prétends que ça fait partie de la beauté de la condition humaine. Primo, il y a très peu d’animaux sur terre qui soient capables de penser, et secundo, nous, êtres humains, nous payons le luxe de pouvoir penser que nous pensons. Je peux donc penser que je suis en train de me taper des vidéos de Miley Cyrus sur YouTube, et me dire aussitôt qu’il faut être complètement barré pour avoir envie de mater des vidéos de Miley Cyrus sur YouTube. Ah ! Le miracle de la conscience !

Mais, il y a un « mais » : la société de consommation et les médias sociaux en mode « eh-regarde-j’ai-une-vie-vachement-plus-cool-que-la tienne ! » se sont conjugués pour produire une génération d’individus qui croient mordicus qu’il ne faut surtout pas éprouver d’émotions négatives telles que l’anxiété, la peur ou la culpabilité. Jette un œil à ton fil d’actualité sur Facebook : tout y est génial pour tout le monde. Huit personnes se sont passé la bague au doigt cette semaine ! Waouh ! Un ado de seize ans qui participait à une émission de télé a gagné une Ferrari pour son anniversaire ! Et tu as vu ce gamin ? Il a empoché deux milliards de dollars en inventant une appli qui te distribue automatiquement du p.q. quand tu n’en as plus ! Pendant ce temps-là, tu restes comme un con chez toi à te mettre la rate au court-bouillon, à devoir supporter ta nana hystéro à longueur de journée, et tu ne peux pas t’empêcher de penser que ta vie est encore plus merdique que tu le pensais.

Cette spirale infernale que j’évoque a engendré une prolifération de borderline en tout genre, faisant de la plupart d’entre nous des stressés chroniques, des névrosés, des dégoûtés d’eux-mêmes. Du temps de Bon-papa, les gens pouvaient se sentir couillons de temps en temps, et se dire : « C’est la vie, après tout, non ? Allez, retournons faire le foin. » Mais aujourd’hui ? Si tu te sens couillon ne serait-ce qu’un quart de seconde, tu as le temps d’être bombardé par 350 images de mecs et de nanas qui sont là à prendre leur pied, et tu ne peux pas ne pas te dire qu’il y a un truc qui ne déconne sec chez toi. Et ce qui nous bousille la vie, c’est justement de penser qu’il y a un truc qui cloche en nous. On s’en veut à mort de s’en vouloir à mort. On se sent coupable de se sentir coupable. On a les boules d’avoir les boules. On angoisse d’angoisser. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi, merde ?!

C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux s’en foutre. C’est bien pour ça que c’est en s’en foutant qu’on a des chances de sauver le monde. De quelle manière ? En acceptant l’idée que le monde est lui-même complètement foutu, parce qu’il l’a toujours été et le sera toujours. En n’en ayant rien à foutre de te trouver lamentable, tu court-circuites le cercle infernal en question ; tu te dis : « Je me sens con comme une valise, mais qu’est-ce que ça peut bien faire, au fond ? » Et alors, comme par magie, tu cesses de te reprocher de te sentir con.

George Orwell disait qu’on ne voit ce qui se déroule sous nos yeux qu’au prix d’une lutte sans relâche contre soi-même. Eh bien la solution à notre stress et à notre anxiété se trouve précisément là, sous nos yeux, mais nous ne la voyons pas, trop occupés que nous sommes à mater la dernière série télé, à tirer la langue devant la pub pour appareils de muscu bidons et à nous demander pourquoi diable nous ne sommes pas en train de passer du bon temps dans les bras d’une bombe sexuelle… On plaisante sur nos « problèmes de pays riches », mais on est devenus victimes de notre succès. Les pathologies liées au stress, troubles de l’anxiété et autres dépressions ont explosé au cours des trois dernières décennies alors que tout le monde possède son écran plat et peut se faire livrer ses courses à domicile. La crise qu’on traverse n’est pas matérielle, mais existentielle et spirituelle.

On a à notre disposition tellement de trucs à la noix, entre les mains tellement d’opportunités, aussi, qu’on ne sait même plus où donner de la tête. Aujourd’hui, la masse de ces choses qu’on peut voir ou connaître n’a d’égal que la quantité de choses face  auxquelles on ne se sent pas à la hauteur, dans lesquelles on n’obtient pas d’assez bons résultats ou qui ne sont pas aussi géniales qu’elles pourraient l’être. Et nous rendre compte de ça nous met minable. Ce qui ne va pas au global, ce sont toutes les conneries du genre « comment être heureux » partagées huit millions de fois sur Facebook ces dernières années.

Ce que personne ne réalise à propos de cette foutaise, c’est que : L’ASPIRATION À VIVRE DES EXPÉRIENCES PLUS POSITIVES EST EN SOI UNE EXPÉRIENCE NÉGATIVE. ET, PARADOXALEMENT, CONSENTIR À VIVRE LES EXPÉRIENCES NÉGATIVES QUI SE PRÉSENTENT OU S’IMPOSENT À NOUS CONSTITUE EN SOI UNE EXPÉRIENCE POSITIVE.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que tu meurs d’envie de lire des trucs de développement personnel, mais qu’il est hors de question que je te laisse emporter n’importe quoi dans la jungle !

  • Parce que même en diète de plantes, t’as le droit de rire de toi-même et de te marrer tout court avec cet ouvrage franchement drôle, carrément hors des sentiers battus du sacro-saint développement perso.

  • Parce que ce livre est honnête sur le fait que ta vie ne sera jamais exempte de problèmes, même avec tout le taff que tu fais en diète, mais qu’il t’incite à choisir ceux qui méritent que tu te prennes le chou. Son leitmotiv est simple : défendre les valeurs qui comptent à tes yeux en laissant crever le reste sans un regard.

  • Parce qu’il est articulé en chapitres explorant 5 valeurs anticonformistes, iconoclastes et inconfortables que l’auteur considère comme les plus profitables au bien-être : prendre la responsabilité de tout ce qui t’arrive dans la vie, sans t’occuper de désigner un coupable ; reconnaître ta propre ignorance et cultiver le doute permanent quant à tes propres croyances ; être disposé à prendre connaissance de tes défauts et de tes erreurs pour y remédier ; la capacité à dire et à entendre “non” pour définir clairement ce que tu acceptes et n’acceptes pas dans ta vie ; la contemplation de ta condition de mortel, cruciale, parce que considérer sérieusement ta propre mort est peut-être la seule chose en mesure de t’aider à relativiser toutes les autres valeurs.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


DEMIAN : HERMANN HESSE

Résumé éditeur

Demian – Histoire de la jeunesse d’Émile Sinclair est le roman d’une adolescence, un roman d’initiation, de formation, et l’un des chefs-d’œuvre du genre.

Demian enseigne à Émile Sinclair à ne pas suivre l’exemple de ses parents, à se révolter pour se trouver, à s’exposer à la fois au divin et au démoniaque, à traverser le chaos pour mériter l’accomplissement de sa destinée propre.

Trois des romans de Hermann Hesse, Demian (chronologiquement le premier), Siddhartha et Le Loup des steppes offrent autant de variations sur le thème de l’étranger qui ne doit pas craindre de se séparer de la société, de « vivre en dehors ».

Né en Allemagne dans un milieu protestant, Hermann Hesse s'établit en Suisse après un long séjour en Inde, qu'évoquent notamment Siddhartha et Le Voyage en Orient. Le Loup des steppes, Narcisse et Goldmund, Le Jeu des perles de verre sont ses œuvres les plus célèbres. Il obtint le prix Nobel de littérature en 1946.

Extrait

Pour raconter mon histoire, il me faut retourner très loin dans le passé. Il me faudrait, si cela était possible, reculer jusqu'aux toutes premières années de mon enfance, et au-delà encore, jusqu'à mes origines les plus lointaines. Les écrivains, lorsqu'ils composent des romans, font souvent comme s'ils étaient Dieu et comme s'ils pouvaient embrasser et comprendre dans son ensemble une vie humaine quelconque, et la raconter comme Dieu pourrait se la raconter, sans voile, en accordant à chacun de ses épisodes la même valeur. Cela, je ne le puis, pas plus qu'ils ne le peuvent. Mais mon histoire est pour moi plus importante que pour n'importe quel écrivain la sienne, car elle m'appartient en propre, et elle est l'histoire d'un Homme, non pas inventé, idéal, n'existant pas en dehors du livre, mais d'un Homme qui, une fois, a vécu réellement. Ce qu'est un Homme qui vit réellement, on le sait aujourd'hui moins que jamais, et l'on tue ses semblables — dont chacun est un essai unique et précieux — en masse. Si nous n'étions pas autre chose que des êtres ne vivant qu'une fois, une balle de fusil suffirait en effet à supprimer chacun de nous, et alors raconter des histoires n'aurait plus aucun sens. Mais chaque Homme n'est pas lui-même seulement. Il est aussi le point unique, particulier, toujours important, en lequel la vie de l'univers se condense d'une façon spéciale, qui ne se répète jamais. C'est pourquoi l'histoire de tout Homme est importante, éternelle, divine. C'est pourquoi chaque Homme, par le fait seul qu'il vit et accomplit la volonté de la nature est remarquable et digne d'attention. En chacun de nous, l'esprit est devenu chair ; en chacun de nous souffre la créature ; en chacun de nous un rédempteur est crucifié.

Beaucoup, aujourd'hui, ignorent ce qu’est l'Homme, mais beaucoup le pressentent et, par là, il leur est plus facile de mourir, comme il me sera plus facile de mourir quand j'aurai terminé cette histoire.

Je ne puis me nommer « un initié » J'ai été un chercheur, et le suis encore, mais je ne cherche plus dans les astres et dans les livres. Je commence à entendre ce qui bruit dans mon propre sang. Mon histoire n'est pas agréable à lire. Elle n'est pas douce et harmonieuse comme les histoires inventées. Elle a un goût de non-sens, de folie, de confusion et de rêve, comme la vie de tout Homme qui ne veut plus se mentir.

La vie de chaque Homme est un chemin vers soi-même, l'essai d’un chemin, l'esquisse d'un sentier. Personne n'est jamais parvenu à être entièrement lui-même ; chacun, cependant, tend à le devenir, l'un dans l'obscurité, l'autre dans plus de lumière, chacun comme il le peut. Chacun porte en soi, jusqu'à sa fin, les restes de sa naissance, les dépouilles, les membranes d'un monde primitif. Beaucoup ne deviennent jamais des Hommes, mais demeurent grenouilles, lézards ou fourmis. Tel n'est humain que dans sa partie supérieure, et poisson en bas. Mais chacun de nous est un essai de la nature, dont le but est l'Homme. À nous tous, les origines, les mères sont communes. Tous, nous sortons du même sein, mais chacun de nous tend à émerger des ténèbres et aspire au but qui lui est propre. Nous pouvons nous comprendre les uns les autres, mais personne n'est expliqué que par soi-même.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que ce livre a changé la vie d’un tas d’ados complètement paumés en exaltant leur soif de devenir eux-mêmes et que j’ai comme dans l’idée que toi aussi, tu rêves que de ça…

  • Parce que je trouve qu’en diète de plantes, il est aussi important de lire des romans, des vrais, avec des personnages de fiction et une histoire inventée, car c’est pas parce que tu es là pour taffer sur ta réalisation personnelle que tu n’as pas le droit de t’accorder des moments où tu souffles en te laissant entraîner dans un conte… si ce conte est initiatique. Et c’est le cas avec celui-là. Ce livre est même devenu une sorte d’emblème du récit initiatique, pour être franche.

  • Parce que les enseignements de ce livre sont à contre-courant de la pensée majoritaire du “monde spirituel” qui n’en a qu’après la “lumière”… Fondamentalement, il incite à dépasser la dualité des contraires pour pénétrer dans une zone où ils se rencontrent… le fameux dieu Abraxas. Dangereux durant une diète de plantes ? Sincèrement, je ne pense pas. En alchimie aussi il y a ce concept de Loge Noire (forces de destruction), de Loge Blanche (forces de création) et de Loge Supérieure (harmonie et équilibre des forces opposées). A toi de voir ce que ça t’inspire…

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


HIGH MAGICK : DAMIEN ECHOLS

(LIVRE EN ANGLAIS)

Résumé éditeur

La magie n'est pas un chemin pour les adeptes ; c'est un chemin pour ceux qui s'interrogent, qui cherchent à s'en sortir et qui ont du mal à se contenter de dogmes et de réponses préformatées. La magie est pour ceux qui ressentent le désir d'éplucher la surface de la réalité et de voir ce qui se trouve en dessous. Comme diverses formes persécutées de mysticisme, la magie favorise le contact direct avec la source de la création.

À l'âge de 18 ans, Damien Echols a été condamné à mort pour un crime qu'il n'a pas commis. J'ai passé mes années en prison à m'entraîner pour devenir un vrai magicien, se souvient-il. J'ai utilisé la magie - la pratique de remodeler la réalité à travers notre intention et notre volonté - pour conjurer une douleur, un désespoir et un isolement incroyables. Mais l'exploit le plus étonnant de toute cette pratique et de toute cette étude a été de manifester ma liberté.

Avec High Magick, cet auteur à succès partage son premier livre d'enseignement sur les puissantes techniques spirituelles qui l'ont aidé à survivre et à transcender son épreuve dans le couloir de la mort.

Bien que notre culture ait relégué la “magie” à la fiction, aux illusions de scène ou aux superstitions sur les pratiques sombres, la magie que Damien a apprise est une ancienne tradition occidentale égale aux pratiques orientales du bouddhisme, du taoïsme et du yoga dans sa sagesse et son pouvoir de transformation. Ici, il vous apporte un guide engageant et très accessible pour apporter de la magie dans votre propre vie :

  • Qu'est-ce que la Haute Magie ? Damien efface la stigmatisation et révèle l'histoire et les enseignements fondamentaux de cet art extraordinaire. 

  • La respiration quadruple - une pratique de méditation fondamentale pour entraîner votre esprit et votre corps à canaliser les énergies subtiles. 

  • Le pilier du milieu - comment apporter de l'énergie divine dans le canal central de votre corps pour l'autonomisation et la guérison. 

  • La Croix Kabbalistique - une technique de centrage pour vous aider à rester équilibré et protégé quelles que soient les circonstances. 

  • Les Rituels Mineurs du Pentagramme - des pratiques puissantes pour bannir les énergies négatives et invoquer l'énergie pour manifester vos objectifs. 

  • Travailler avec des êtres angéliques et d'autres alliés spirituels pour soutenir votre pratique.

  • Créer des formes-pensées pour vous aider dans votre développement magique continu. 

  • Des conseils pour surmonter vos doutes, améliorer vos capacités de visualisation, créer des talismans, pratiquer la magie de manière éthique, et bien plus encore.

La magie, c'est un voyage, écrit Damien. C'est un chemin qui se déroule continuellement et qui n'a pas de fin. Tu peux étudier et pratiquer la magie pour le reste de ta vie et tu n'apprendras jamais tout ce qu'elle a à t'apprendre. Si vous êtes prêt à découvrir votre potentiel inexploité pour co-créer votre réalité avec l'énergie du divin, alors rejoignez cet enseignant extraordinaire pour commencer votre formation en Haute Magie.

Extrait

POURQUOI APPRENDRE LA MAGIE ? Tout d'abord, vous faites déjà de la magie. Avec chaque pensée, parole et acte, vous influencez le monde qui vous entoure et déterminez ce qui se présente à vous. Même lorsque j'étais à l'isolement en attendant d'être exécuté, je pouvais encore façonner ma réalité dans une large mesure. Certes, la plupart des gens le font inconsciemment – ils font bouger les choses dans leur vie sans y réfléchir à deux fois. La seule différence entre un magicien et une personne lambda est qu'un magicien fait de la magie intentionnellement.

De mon point de vue, si vous exercez constamment une influence sur la réalité, c'est une bonne idée d'apprendre à bien le faire. Je pense que les visionnaires spirituels ont toujours été de puissants praticiens de la magie – les prophètes de l'Ancien Testament, Jésus, Mahomet, Lao Tseu et Gautama Bouddha, pour n'en nommer que quelques-uns. Ces personnes ont consacré leur vie à l'évolution spirituelle pour le bénéfice de tous. Quand quelqu'un demanda au Bouddha : « Qui es-tu ? Es-tu un dieu, ou es-tu un homme ? Le Bouddha a simplement répondu : « Je suis réveillé. »

Il voulait dire qu'il s'était éveillé à la façon dont tout cela fonctionne – aux lois du karma et au fait que la réalité n'est pas seulement quelque chose de prédéterminé qui nous arrive. Il était conscient que nous pouvons tous façonner la réalité et créer de meilleurs environnements pour nous-mêmes. Nous pouvons vraiment faire quelque chose à ce sujet. Appelez cela comme vous voulez. Je préfère appeler ça de la magie.

Chaque personne sur cette terre est née avec tout un univers de potentiel en elle. La plupart des gens ne cultivent jamais les graines de ce potentiel, donc les graines sont gaspillées et les gens traversent leur vie en se demandant ce qui n'a pas fonctionné, ou en blâmant le monde pour tout ce qui a mal tourné. La magie arrose ces graines pour faire remuer, grandir et fleurir ce potentiel. Il accélère notre développement spirituel et mental d'une manière que nous n'aurions jamais pu prévoir. Notre capacité à façonner notre destin et le monde qui nous entoure en utilisant la magie n'est limitée que par notre propre croyance, notre dévouement et notre créativité. Une fois que vous commencez à faire l'expérience de la magie, vous ne verrez plus jamais la vie de la même manière.

Ce livre ne couvrira pas toutes les techniques connues des magiciens modernes. Aucun livre ne pourrait jamais faire cela. Il existe des centaines et des centaines de méthodes pour manifester vos désirs avec la magie, et ce livre particulier est ma proposition pour vous aider à démarrer sur le chemin avec quelques pratiques de base. Certaines vous plairont, d'autres non. Cependant, je vous encourage à essayer chacune d'entre elles pendant une courte période, afin de trouver les techniques qui résonnent le plus fortement en vous. Je vous encourage également à rechercher d'autres auteurs, pratiques, techniques et approches, car aucun magicien ou texte n'est l'autorité ultime. Le but de ce livre est de vous donner l'occasion de faire l'expérience de la magie qui réside en vous – en chacun de nous, sans exception. Ces rituels et pratiques ne sont que des lignes directrices, un point de départ.

Une fois que vous commencerez à faire l'expérience de la magie, vous ne verrez plus jamais la vie de la même manière. Vous deviendrez de plus en plus conscient des courants d'énergie actifs tout autour de vous et des interactions entre l'énergie et le domaine matériel. Et vous découvrirez que, contrairement à ce qu'on a pu vous dire, il n'y a pas de limites. Mais je ne suis pas ici pour vous dire ce qu'il faut croire, et je ne suis pas ici pour convertir qui que ce soit. Ce n'est pas mon travail. Mon travail (si vous pouvez l'appeler ainsi) est simplement de vous montrer ce qui a fonctionné pour moi contre vents et marées, à la fois aujourd'hui en tant qu'homme libre et pendant ces années que j'ai passées en enfer.

De cette façon, je suppose que vous pourriez dire que c'est mon travail d'aider. Et j'espère que vous trouverez ces pratiques aussi utiles dans votre vie que je les ai trouvées dans la mienne.

Pourquoi lire ce livre en diète de plantes ?

  • Parce que les pratiques de magie enseignées dans ce bouquin sont tout bonnement surpuissantes et qu’avec elles, tu vas potentialiser les bienfaits de ta diète puissance 1000.

  • Parce qu’apprendre à manipuler l’énergie avec tes mains, visualiser, te nourrir de la force du Soleil et de la lune, transformer l’eau en remède en y transfusant ton intention (comme le font les chamans capables de changer un verre d’eau en remède de plantes grâce à leurs icaros), mais également savoir comment faire appel à tes alliés et te protéger des entités néfastes, sont des capacités que tu regretteras jamais d’avoir éveillées, que ce soit en diète ou dans la vie quotidienne, et que les longs moments de concentration que tu auras en isolement dans ton tambo sont propices à l’exercice de tes “pouvoirs magiques”, et que donc, ce serait stupide de ta part de ne pas essayer.

  • Parce que comme le dit si bien l’auteur dans l’extrait, on fait tous de la magie, malheureusement souvent à nos dépends, d’une façon négative, avec nos peurs et nos croyances limitantes, et qu’il est plus que temps de rectifier le tir en conscience, afin de cesser de flinguer notre potentiel pour au contraire, l’exalter.

JE L’EMBARQUE EN DIÈTE !


(WOUPS, UNE ALTERNATIVE À LA MAGIE EN VERSION FRANÇAISE…)

ALCHIMIE, S’INITIER À LA MAGIE DU QUOTIDIEN : PASCAL BOUCHET

Résumé éditeur

Comment dissoudre vos conflits et vos blocages ? Comment parvenir à réaliser vos aspirations profondes ? Comment atteindre la paix et l’harmonie intérieure ? Vous cherchez à reprendre le contrôle de votre vie ? Votre âme et votre esprit attendent des réponses que seuls les alchimistes pourront vous apporter.

L’alchimie, pratique magique mystérieuse et art des transmutations, est aussi la science des métamorphoses de l’âme humaine et son œuvre ultime n’est autre que la recherche de la « médecine universelle ».

À travers un voyage dans l’histoire et les principes fondamentaux alchimiques anciens, Pascal Bouchet vous propose ici des exercices, rituels, méditations et pistes de réflexion pour parvenir à un nouvel épanouissement personnel, vous libérer des forces qui vous entravent et instiller de la magie dans votre quotidien.

Citations

TRAVAILLER AVEC L’ÉLÉMENT TERRE

Avec les esprits de l’élément terre, vous pouvez renforcer votre santé physique, votre vitalité, mais aussi votre volonté. La terre a aussi la capacité d’absorber les déchets et de les transformer en engrais, comme c’est le cas avec les cadavres de végétaux, d’animaux et les excréments. Souvenez-vous que la terre fournit la matière pour le corps. Par exemple, si l’on brûle un cadavre, la cendre qui restera sera la matière qui avait habillé le corps. C’est d’ailleurs avec la terre réfractaire que l’on fait les creusets en  alchimie. La terre représente donc par excellence le principe incarnant. Elle met en forme les idées de votre corps mental et les désirs de votre corps astral.

Lorsque vous vous promenez, n’hésitez pas à mettre un ou deux doigts dans la terre et à lui demander d’absorber toutes vos énergies négatives, vos maladies et surtout vos déchets intérieurs pour les transformer dans ses laboratoires souterrains en engrais, en source d’énergie et de richesse. Parlez-lui et demandez-lui de vous aider à vous nettoyer complètement afin de retrouver votre santé, votre énergie vitale et votre volonté d’action. Lorsque vous êtes en contact avec une roche ou une pierre, touchez-la avec amour et demandez-lui de vous protéger, de vous incarner, de vous aider à vous enraciner.

Il y a deux éléments féminins : la terre et l’eau. Avec la terre, vous pouvez vous relier à la bonté de la terre-mère. Alors n’hésitez pas à vous confier à elle et à lui demander de l’aide. En effet, la bonté est la qualité principale de la terre et c’est certainement la plus haute qualité que l’on puisse espérer incarner physiquement. En réalité, il s’agit d’amour, car la bonté, c’est de l’amour matérialisé. 

Voilà le précepte de la bonté lié à la terre : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Vous pouvez donc demander à la terre, à l’ange de la terre et aux gnomes de vous aider à concrétiser vos projets pour les réaliser ici-bas en les matérialisant. Si vous avez une bonne semence, c’est-à-dire un projet spirituel authentique, un désir réel et noble, alors la terre fertile le fera pousser et le matérialisera. Évidemment, le facteur temps est important pour passer de la graine à la plante ou du gland au chêne, mais si vous êtes patient, sincère et persévérant, alors la terre réalisera toujours vos souhaits. 

TRAVAILLER AVEC L’ÉLÉMENT EAU

L’élément eau représente l’état liquide de la matière du macrocosme et le plan émotionnel de notre microcosme que les bouddhistes comme les alchimistes appellent le corps astral. Le plan astral du macrocosme est certainement le plan le plus difficile à maîtriser pour l’occultiste. Certains y pratiquent des voyages astraux, mais c’est risqué, car c’est là que se retrouvent aussi toutes les émotions humaines individuelles et collectives : les peurs, les désirs inavouables, les haines…, bref, toutes les émotions chaotiques qui sont autant d’esprits dangereux qu’il faut savoir maîtriser.

Le plan astral en tant qu’intermédiaire situé entre le plan mental (l’air) et le plan physique (la terre), entre les idées et les actes, est un plan et un moyen incontournable pour le mage qui veut réaliser ses projets et incarner ses idées. Le plan astral est le monde occulte par excellence et certainement le moyen indispensable pour agir sur la matière. C’est aussi le plan de la médiumnité, où l’on peut voir les esprits, les pensées cachées et même les potentialités du futur proche. Le seul moyen de naviguer sur ce plan sans naufrage est d’avoir un corps astral propre en purifiant ses émotions et ses sentiments, mais aussi en régulant plus particulièrement ses émotions négatives comme la peur, la haine, la rancœur. Pour cela, il est bon de se faire aider par les élémentaux de l’eau.

Lorsque vous êtes au contact de l’eau, vous pouvez tout d’abord demander à l’ange de l’eau de vous accepter et de travailler sur vous. Faites de même avec les ondines : dites-leur combien elles sont pures, belles et transparentes ; demandez-leur de travailler sur vous et de « laver » vos émotions afin d’avoir un cœur pur. N’hésitez pas à leur parler à voix haute (pas en public, bien entendu  !). Si ce n’est pas possible, vous pouvez le faire tout bas, mais faites-le, car le Verbe est de manière générale un outil puissant pour le mage alchimiste. Le mieux est que chacun crée sa propre prière en partant du principe que les esprits sont vivants et méritent le respect. D’ailleurs, si vous êtes désagréable ou vous adressez à eux de manière péremptoire, avec des injonctions, ils n’exauceront pas vos requêtes. Soyez bien attentionné, remerciez-les pour le travail qu’ils font (et dont les humains ne se rendent pas compte !), complimentez-les et demandez-leur de l’aide. Si vous le faites avec amour, alors vous pouvez être sûr qu’ils ou elles vous aideront.

Procédez ainsi lorsque vous êtes près d’un lac, d’une rivière et surtout quand vous vous baignez, que ce soit dans de l’eau douce ou à la mer. Comme l’eau est un fluide qui est à l’image du fluide cosmique originel, elle correspond à l’âme du monde, au féminin, à la Mère divine. Quand vous vous baignez dans un lac d’eau pure ou dans un océan, vous pouvez donc vous lier à ce fluide universel qui imprègne tout l’univers.

Demandez-lui d’emporter tout ce qui est négatif en vous, tout ce qui est périmé, vieux ou illusoire, afin de vous régénérer. Pendant votre baignade, n’hésitez pas à mettre la tête sous l’eau, à vous immerger, et à ressentir la vie de cette eau vous traverser, vous imprégner entièrement. Essayez même, si vous êtes dans la mer ou l’océan, de ressentir la houle, le sac et le ressac de l’eau vous traverser, et liez-vous avec l’océan cosmique en vous laissant traverser par ce sac et ce ressac.

Lorsque vous prenez une douche, procédez également de cette façon : demandez à la Mère divine, puis à l’ange de l’eau et aux ondines, de vous accueillir et de vous purifier. Une fois cette prière effectuée, imaginez que l’eau qui coule sur vous, sur votre tête, votre corps, vos pieds, vous traverse de part en part, passe à l’intérieur de vous et emporte tout ce qui vous fatigue, tout ce qui vous rend malade, vos émotions, vos traumatismes, vos peines… Faites ce travail de visualisation : imaginez bien que cette eau passe à l’intérieur de vous, vous traverse et que tout ce qu’elle emporte disparaît dans le siphon de la douche.

Au début, cet exercice vous demandera un peu d’imagination et ne donnera peut-être pas de résultat immédiat. Mais à force de le pratiquer, petit à petit, l’imagination fera place au ressenti et vous vous sentirez vraiment traversé par cette eau. Ce sera même un petit peu effrayant, comme une petite mort : tous les aspects conflictuels de vous-même, que vous croyiez faire partie de vous, seront emportés dans le trou d’évacuation de la douche et vous vivrez alors une sorte de dissolution.

TRAVAILLER AVEC L’ÉLÉMENT AIR

Celui qui veut avoir accès au plan mental de l’univers et aux connaissances de l’humanité doit d’abord purifier son mental. Il doit y chasser toutes les idées tortueuses, les idées noires, son pessimisme, mais aussi sa bêtise s’il ne veut pas se faire contaminer par des distorsions de l’inconscient et même de la conscience collective. Certains chercheurs, dans leur quête des mystères, sont devenus complètement fous, car la folie est le danger qui guette le mage sur le plan mental. D’ailleurs, c’est justement dans le plan mental que se trouvent toutes les idées folles et les ancrages de la folie qui, si vous ne faites pas attention, peuvent vous contaminer.

En pratique, lorsqu’il y a des dissolutions dans votre vie ou dans votre entourage, des épreuves, cela veut dire que c’est la fin d’un temps, qu’une période révolue s’achève. Réjouissez-vous, car la base de toute transmutation est la dissolution. Cela dit, quand le vieux passé s’effondre et qu’une vieille situation conflictuelle s’autodétruit, le mental s’emballe, s’affole et c’est là qu’il ne faut pas céder à la panique, car c’est précisément à ce moment qu’arrivent dans notre tête les idées ou les solutions les plus folles et les plus dommageables. Une grande partie des égrégores négatifs ont tout intérêt à provoquer la peur et l’affolement afin que nous acceptions des idées toxiques qui ne nous seraient jamais venues à l’esprit en temps normal. 

Pour que cela ne nous arrive pas, et surtout pour ne pas nous laisser envahir et contrôler par les égrégores de panique (qui sont nombreux en ces temps de grande dissolution collective), il est important de nous recentrer et de garder notre calme, d’attendre avant de réagir. S’il est important de nourrir son mental avec de la sagesse, il est aussi capital d’apprendre à le vider de toutes les idées préconçues, stupides et mortifères qui le polluent tels des nuages sombres qui obstruent le ciel. Il est important de noter qu’il est difficile de séparer complètement le plan mental (l’air) du plan astral (l’eau). Le mental est souvent influencé par les émotions de l’astral, un peu comme le ciel peut être chargé de nuages quand il y a trop d’humidité dans l’air. Il est à cet égard très intéressant de constater à quel point le plan astral influence des domaines qui relèvent soi-disant du mental. 

Pour travailler avec l’air, vous pouvez faire appel à l’ange de l’air et aux sylphes, les esprits de l’air. Ils ont évidemment d’autres noms dans d’autres traditions. Par grand vent, profitez-en pour demander à l’ange de l’air et aux sylphes de purifier votre mental. Laissez l’air vous traverser de part en part, surtout au niveau de votre tête. Ressentez cet air qui pénètre votre cerveau et emporte toutes vos pensées les plus nocives. Quand vous balayez votre maison ou quand vous passez l’aspirateur, profitez-en également pour purifier votre corps mental. Vous pouvez alors demander à l’ange de l’air et aux sylphes de vous aider.

“Comme je balaie la poussière de ce sol, qu’ainsi soient balayées toutes les idées fausses, limitantes et néfastes de mon mental.” Vous pouvez procéder à l’identique lors de tous vos travaux de dépoussiérage. Croyez-moi, si vous faites ce travail en y alliant votre imagination et votre désir, vous en ressentirez les effets. Bien sûr, ces effets ne seront pas nécessairement immédiats. Au début, il vous faudra faire un effort d’imagination et vous concentrer pour ressentir cette poussière qui s’en va de vous-même. Mais peu à peu, vous ressentirez un soulagement et un allègement de votre conscience. Oui, vous serez plus léger et ça deviendra même un plaisir pour vous de faire le ménage ! Profitez-en aussi pour demander au vent et à l’air d’assécher toutes les empreintes du corps astral qui obstruent votre mental. Demandez à l’air de chasser toutes vos peurs, vos craintes ou idées décentrées (qui vous mettent hors de vous) qui influencent vos pensées. Les alchimistes parlent d’humidités superflues qu’il faut assécher, car si l’eau est source de vie, elle peut aussi être source de putréfaction et de problèmes au niveau du plan mental, comme nous l’avons vu. 

Alors, lorsque vous essuyez la vaisselle, séchez votre corps ou vos cheveux, réalisez ce travail d’assèchement du corps mental en vous-même. Ce travail vous aidera à ne plus penser qu’avec vos émotions. Une pensée claire débarrassée des peurs, des craintes et des désirs vous permettra d’avoir une analyse objective des situations que vous traverserez. C’est ainsi que l’on devient lucide. Le rôle de l’air (et du plan mental, une fois purifié) est de devenir le véhicule de la lumière. C’est ainsi que vous aurez accès à la sagesse de la nature, à la compréhension des mystères de la science divine et que vous deviendrez un initié.

TRAVAILLER AVEC L’ÉLÉMENT FEU

Avec cet élément, nous rentrons entièrement dans l’école des Mystères, car il n’y a pas plus élevé que les initiations par le feu. Les adeptes de l’alchimie eux-mêmes se qualifiaient de « philosophes par le feu » ! Même dans les Évangiles, qui sont pour les alchimistes des écrits codés sur les initiations secrètes des écoles des Mystères, le feu est prédominant. En s’adressant à ses disciples, saint Jean Baptiste déclare à propos du Christ : « Moi je vous baptise par l’eau, mais vient plus fort que moi, lui vous  baptisera par le feu. » Le Christ lui-même validera ces propos de saint Jean en précisant : « Je suis venu mettre le feu dans les choses. » Tous les disciples du Christ seront effectivement baptisés par le feu en recevant l’Esprit saint sous forme de langues de feu. Le feu étant donc la représentation de l’Esprit saint, on peut en déduire que les apôtres sont aussi des philosophes par le feu.

Dans la symbolique initiatique, cet élément est la représentation de l’esprit, non pas l’esprit « spiritus » (le souffle divin), mais l’esprit originel, celui duquel émane la lumière première, à l’origine de toute création. Selon les alchimistes, toute chose garde profondément en son centre cet esprit divin dont il tire son origine. Cet esprit créateur de l’univers est décrit comme un feu potentiel logé au cœur de la substance frigide du minéral et au centre de toute substance matérielle. C’est pourquoi Jacques Cœur, le grand argentier du roi Charles VII qui a fait bâtir son palais aux sculptures alchimiques à Bourges, le représente par le cœur et les  alchimistes par le soufre central et le feu secret des sages. 

Ce feu secret n’attend qu’une chose : que l’habile artiste l’éveille pour qu’il puisse montrer toutes ses potentialités, toute sa puissance divine. Selon l’aveu des alchimistes, il est inutile de vouloir transmuter le métal sans l’éveil du feu secret des sages logé dans le métal lui-même. Donc seul le feu, qui selon la tradition initiatique est à l’origine de tout, est capable d’opérer les plus surprenantes transmutations. Le premier problème, c’est que ce feu secret est enterré dans les ténèbres du corps, dans notre inconscient biologique, où il se trouve plongé dans un état de torpeur. L’autre problème, c’est que l’éveil de ce feu secret des sages, sans lequel il est inutile de vouloir transmuter quoi que ce soit, est le plus grand secret qui soit en alchimie, à tel point que l’on peut se demander si toute la quête du grand œuvre alchimique n’a pas pour but de nous mener à lui. 

Sans feu, pas de lumière, donc inutile d’espérer pouvoir obtenir l’illumination sans son éveil préalable. En attendant, il nous faut considérer le feu élémentaire comme un reflet, un représentant de ce feu secret des sages. L’ange du feu est connu en Inde comme l’ange Agni. Chez les chrétiens, il prend la forme de l’agneau mystique. On retrouve d’ailleurs en français l’adjectif « igné », qui signifie « relatif au feu » et qui est issu du latin « ignis » (le feu). Les élémentaux ou esprits du feu sont représentés en Occident par les salamandres.

Vous pouvez donc travailler avec l’ange Agni et avec les salamandres pour sanctifier votre esprit. Le feu brûle tout, car tout est combustible. Vous pouvez utiliser le feu dans votre imagination pour brûler et détruire tout ce qui vous tourmente, que ce soient les pensées, les images morbides, les émotions, les maux… En effet, l’esprit peut agir sur tous les autres corps.

Lorsque vous brûlez chez vous des feuilles mortes, demandez à l’ange Agni et aux salamandres de brûler en vous toutes les feuilles mortes de votre âme, les traumatismes de votre passé, vos souvenirs inutiles, vos nostalgies, vos regrets… Les alchimistes nous disent que les salamandres se lavent par le feu, alors faites en autant ! Lorsque vous regardez un feu, quel qu’il soit, feu de camp ou de cheminée, imaginez qu’il vous traverse de part en part et vous lave de tout.

Lors d’une de ses conférences, le philosophe ésotériste Aïvanhov a fait remarquer que lorsqu’on voit dans un film un feu brûler et que l’on retourne notre écran de télévision (tête en bas), on peut observer que les flammes descendent comme une cascade d’eau qui coule. Il précise que si l’on effectue la même opération avec son écran lorsqu’on regarde un film avec une cascade d’eau, on voit (couleur mise à part) un feu qui brûle. L’eau qui coule vers le haut adopte alors la même forme que les flammes du feu qui s’élèvent. Donc lavez-vous par le feu : lorsque vous voyez un feu dans la cheminée, n’hésitez pas à lui demander de vous consumer entièrement, car tout est combustible, sauf la lumière ! 

Ainsi, le jour où vous serez prêt à passer par l’initiation par le feu, le feu secret des sages vous consumera entièrement et vous révélera à votre être lumineux qui est incombustible. Et vous renaîtrez tel le phœnix.

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